AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.92/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 30/08/1937
Biographie :

Nicole Lombard est écrivain et éditrice. Ancien professeur agrégé d'italien à Marseille. Elle fait vivre les Éditions du Bon Albert, avec son mari Michel Lombard, depuis Nasbinals, dans l'Aubrac. Elle assure le comité de lecture à elle toute seule (et menace de "démissionner en bloc" quand trop de manuscrits affluent !) et en est la correctrice.

À travers son ouvrage «Étrangers sur l'Aubrac», paru en 1999, Nicole Lombard retrace au fil des saisons sa vie sous une tente, entre citations littéraires, considérations sur la plantations des fleurs en milieu hostile et chroniques naturalistes. Il sera suivi de deux autres tomes, "Le cheval au bord du lac" et "Affrontailles" qui constituent à eux trois la trilogie de l'Aubrac.

Suivra ensuite la trilogie des origines, avec la parution de "Loin des vendanges" en 2006, "Pèlerinage au lac de Pont" en 2008 et "Un père que j'avais" en 2010.

(Merci au Bon Albert pour sa contribution à cette biographie)
+ Voir plus
Source : Éditions du Bon Albert, Catalogue de la BNF
Ajouter des informations
Bibliographie de Nicole Lombard   (12)Voir plus

étiquettes
Podcast (1)


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Etre à la fois sédentaire et nomade, étranger et pays, ne pas avoir à choisir - ni surtout qu’on choisisse à ma place - Il faudrait pouvoir y arriver, mais que de passes difficiles, en soi et autour de soi, à franchir
Commenter  J’apprécie          90
La pluie est parfois effrayante, mais c'est avec indifférence : elle s'en prend à vous comme à n'importe qui d'autre. Quand il s'agit du vent et que ce vent s'acharne comme en certaines nuits de ce premier hiver, on se sent personnellement visé, désigné, agressé. On voudrait s'expliquer d'homme à homme, mais quel langage utiliser ? (226)
Commenter  J’apprécie          40
J'aime les livres, on s'en serait douté. J'aime les livres comme j'aime la vie; comme j'aime les gens que j'aime, et les animaux, et les fleurs, et les fleuves, et les heures, et les couleurs du temps. Lire est pour moi une façon de se mouvoir dans le monde, d'accompagner le chant secret des choses. Je crois très sincèrement que la lecture, comme attitude dans la vie, participe de cette "grandiose naïveté" que Jean Giono disait tant admirer chez Stendhal.

Voilà donc pourquoi, me direz-vous, vous hésitez encore à tuer à coups de hache cette Mme Guermantes ? (14)
Commenter  J’apprécie          20
Apprendre, bien modestement (deux ou trois par saison peut-être ?) le nom des fleurs, des plantes en général, des arbres, n'a rien à voir avec l'érudition, la science, encore moins le pédantisme. C'est une manière de courtoisie, une forme de savoir-vivre. Comme ne pas dire "le voisin d'en face", mais, par exemple, M.Empédocle ou M. Tchouang tseu... (77)
Commenter  J’apprécie          20
Il n'est pas facile, en ce pays d'ici, de se laisser aller à une contemplation qui serait, si j'ose dire, purement contemplative. Sauf au plein de l'été, et même, il est presque impossible de s'arrêter quelque part, au creux d'une clairière, au surplomb d'un rocher, pour s'absorber dans la méditation. Le froid, l'humide, le vent coulis, ont tôt fait de vous remettre debout, et en mouvement. Le lotus, me dit la montagne, n'est pas fleur qu'on acclimate ici. (97)
Commenter  J’apprécie          10
Emprisonnés que nous sommes dans ce qu'on nous a dit être notre humaine condition, humiliés chaque jour par ce que Stendhal appelait "la bêtise insolente des puissantes", la lecture nous donne - il suffit de le vouloir - l'occasion inouïe de "nous pencher au dehors".

Ce qui est, il faut le reconnaître, sommamente pericoloso.

Éminemment dangereux. (41)
Commenter  J’apprécie          10
Partout désormais, où qu'on regarde, le confort immédiat passe avant la survie. On peut même parler de disparition de l'instinct de survie. Car il s'agit rarement, chez ces gens qui saccagent, d'une mauvaiseté intrinsèque. Plutôt de quelque chose de nouveau et étrange, comme un désespoir informulé. (146)
Commenter  J’apprécie          10
D'un personnage tel qu'Ameline dans Les Balesta de Bosco, on se demande assez bêtement : a-t-elle pu exister ? (ces "yeux sans regard", etc.)
La question n'est peut-être si bête : Ameline est, dangereuse ô combien ! Mais elle n'existe pas. C'est pourquoi rien n'a prise sur elle. (113)
Commenter  J’apprécie          10
Cette cabane où nous vivons a décidément bien du charme. D'un côté quand on vient de la route, elle a l'air d'un chalet ; de l'autre, vue de la forêt, on dirait un wagon d'un train à l'arrêt. Elle est une escale, beaucoup plus qu'un enracinement.
Commenter  J’apprécie          10
Les gens de par ici - et d'autres terroirs aussi - massacrent les paysages à coups de remembrement, de déboisement, d'écobuages et d'épandages, mais parlez-leur d'éoliennes, les voilà tous reconvertis en défenseurs de l'environnement. (116)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nicole Lombard (20)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
77 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..