Avouons également que les commandes ne sont pas exactement un exemple d'ergonomie et demandent un certain apprentissage avant d'être totalement maîtrisées. Ce que l'on doit faire avant le départ plutôt que sur la route, comme l'ont appris certains de mes collègues aux prises avec une ventilation récalcitrante.
Monstre passe-partout
J'entends d'ici les sceptiques s'interroger sur les véritables capacités hors route de ce petit LR2 dont le rôle est davantage axé sur la route que dans les sentiers. Que nenni, oserais-je vous dire, puisque même si le petit Land Rover de la famille est de petite taille, il est équipé pour une lutte de haut niveau avec la nature.
Ainsi, son châssis EU-CD, utilisé notamment par Volvo, permet d'agréables compromis entre une tenue de route saine et une forte rigidité capable de supporter les affres des sentiers.
Même chose pour la traction intégrale, développée par Haldex, un fournisseur de Volvo. Il met en place une gestion électronique au différentiel central qui permet de prévoir les besoins en détectant à l'avance le moindre glissement de roue.
Mais l'aspect le plus impressionnant est sans aucun doute le système « Terrain Response » qui comporte 4 modes distincts de traction, selon les conditions : le pavé, la neige, le sable et la boue. Cette transmission à quatre roues motrices permanentes agit différemment selon le mode choisi, car le système maximise l'adhérence en jouant sur le système d'antipatinage, ce qui a notamment permis à notre LR2 d'essai, même muni de pneus de performance, de tirer son épingle du jeu avec honneur lors de notre match comparatif à Mécaglisse.
Dernier détail non négligeable, le LR2 reçoit aussi le système d'aide à la descente qui permet de relâcher tout simplement les pédales dans une pente abrupte; le système contrôlera littéralement la vitesse de descente qui n'excédera pas 8 km/h.
Suspensions indépendantes, moteur L6 de 3,2 litres (qu'on retrouve aussi sous le capot de la Volvo S80), insonorisation rehaussée, le LR2 n'affiche pas des qualités qu'en sentiers. Sur la route, il s'est montré dynamique en conduite, vif en accélération et silencieux en roulement. Seul le freinage a montré quelques réticences en situation d'urgence.
Il reste bien l'incertitude de la fiabilité, héritage du Freelander, mais le LR2 offre de bien jolies promesses. Et probablement plus que de simples promesses d'ailleurs.
Design épuré
Moteur puissant
Capacités hors route haut de gamme
Tableau de bord peu ergonomique
Planche de bord mal dessinée
Fiabilité inconnue
photo:Philippe Champoux, Marc Bouchard
Monstre passe-partout
J'entends d'ici les sceptiques s'interroger sur les véritables capacités hors route de ce petit LR2 dont le rôle est davantage axé sur la route que dans les sentiers. Que nenni, oserais-je vous dire, puisque même si le petit Land Rover de la famille est de petite taille, il est équipé pour une lutte de haut niveau avec la nature.
Ainsi, son châssis EU-CD, utilisé notamment par Volvo, permet d'agréables compromis entre une tenue de route saine et une forte rigidité capable de supporter les affres des sentiers.
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| Le rouage intégral est très performant et fonctionne de façon exemplaire. |
Même chose pour la traction intégrale, développée par Haldex, un fournisseur de Volvo. Il met en place une gestion électronique au différentiel central qui permet de prévoir les besoins en détectant à l'avance le moindre glissement de roue.
Mais l'aspect le plus impressionnant est sans aucun doute le système « Terrain Response » qui comporte 4 modes distincts de traction, selon les conditions : le pavé, la neige, le sable et la boue. Cette transmission à quatre roues motrices permanentes agit différemment selon le mode choisi, car le système maximise l'adhérence en jouant sur le système d'antipatinage, ce qui a notamment permis à notre LR2 d'essai, même muni de pneus de performance, de tirer son épingle du jeu avec honneur lors de notre match comparatif à Mécaglisse.
Dernier détail non négligeable, le LR2 reçoit aussi le système d'aide à la descente qui permet de relâcher tout simplement les pédales dans une pente abrupte; le système contrôlera littéralement la vitesse de descente qui n'excédera pas 8 km/h.
Suspensions indépendantes, moteur L6 de 3,2 litres (qu'on retrouve aussi sous le capot de la Volvo S80), insonorisation rehaussée, le LR2 n'affiche pas des qualités qu'en sentiers. Sur la route, il s'est montré dynamique en conduite, vif en accélération et silencieux en roulement. Seul le freinage a montré quelques réticences en situation d'urgence.
Il reste bien l'incertitude de la fiabilité, héritage du Freelander, mais le LR2 offre de bien jolies promesses. Et probablement plus que de simples promesses d'ailleurs.
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Moteur puissant
Capacités hors route haut de gamme
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Tableau de bord peu ergonomique
Planche de bord mal dessinée
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Fiabilité inconnue
photo:Philippe Champoux, Marc Bouchard
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