Iconographie de la mort & de l'Assomption
de la Vierge au Moyen Âge (c. 900- c.1520)
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153. En débutant notre 1ère partie (cf. supra, §1-8), ns avons
présenté succinctement la D. byzantine, structurée entre une
ligne verticale, centrée sur la personne du C. tenant l'âme de sa
Mère, et une ligne horizontale axée sur la couche de la V. défunte,
entourée des apôtres.
154. Vers 1200 apparaissent les 1ers symptômes d'une
déstructuration de ce schéma de la Koimêsis, qui se traduit par
une sorte de scission entre la “sphère” céleste & la “sphère”
terrestre : les deux lignes qui naguère se croisaient prennent
désormais des directions divergentes.
155. On note en effet une forte tendance à abstraire le C. portant
l'âme de sa mère (PAM) de la partie proprement terrestre de la D.
(la couche de la V. & les apôtres). Ainsi dans la “Bible de
Pampelune” (1197), où une ligne transversale sépare brutalement
le C. PAM des apôtres.
156. Mais c'est surtout ds l'art français que se manifeste le plus
explicitement cette orientation. Sur le tympan du portail de la V.
de la Cath. de Laon, le C. PAM n'est pas sous l'arcade centrale,
derrière la couche de la V., mais, excentré à droite, il confie l'âme à
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un ange.
157. C'est semble-t-il ds le cadre d'un découpage narratif qu'on a
fini par détacher le C. PAM du restant de la scène de la D. Ainsi ds
le bas d'une verrière de la Cath. de Chartres sur la mort & l'A. de la
V. [a-b] et un peu plus tard ds une verrière de la Cath. de Troyes
[c-d].
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158. Le même phénomène se constate dans des ivoires parisiens
(?) de la fin du XIIIe s. [a] et du XIVe s. [b&c]. On notera l'attitude
du C. : portant l'âme de Marie, il bénit de sa droite mais surtout il
incline la tête, comme s'il contemplait devant lui la dépouille de sa
mère.
159. Si ces ex. mettent en lumière le mécanisme aboutissant à
séparer le C. PAM des autres éléments de la D., c'est cependant
dans la structure de la D. elle-même que les implications en sont
les plus profondes, avec le développement de ce que j'appelle la D.
“visionnaire” (DOV).
160. Le C. PAM n'est alors plus présent physiquement au milieu
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des apôtres, derrière la couche de la V., mais il est circonscrit ds
un “segment” du ciel, ds le reg. sup. de l'image. La rupture, au
moins symbolique, semble dès lors consommée entre les sphères
terrestre & céleste.
161. La rupture est d'autant plus consommée que le C. PAM est
présenté comme une “vision” que les participants du domaine
terrestre ignorent peu ou prou. Et quand un apôtre semble
regarder vers la gloire céleste, la voit-il avec ses yeux physiques ou
avec les “yeux de la foi” ?
162. Ds une miniature du XIIe s. & une fresque du XIIIe s., on
trouve un schéma qui anticipe qqe peu sur la DOV : par une
curieuse inversion, c'est le C., inscrit ds un segment céleste, qui
s'apprête à recevoir l'âme de la V. que des anges lui tendent depuis
la sphère terrestre.
163. Cependant le premier ex. de D. visionnaire attesté ds notre
fichier d'images date de l'extrême fin du XIIIe s., dans un
antiphonaire d'une abbaye cistercienne flamande [a], puis, plus
tard, entre 1320 & 1340, dans des manuscrits colonais [b&c] & ds
un bréviaire parisien [d].
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164. Sur un tympan de la Cath. de Meaux, au registre médian
(sous le couronnement de la V.), le Christ portant l'âme de Marie
est représenté en buste sur une nuée, encadré par deux anges
thuriféraires, tandis que les apôtres sont rejetés aux extrémités de
la couche de la défunte.
165. La DOV ne semble pas s'être diffusée rapidement avant
1400.Vers cette date, on en trouve des ex. en Catalogne [a], en
Bavière [b], en Bohême [c] ou en France [d]. En Italie, par contre,
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la D. byzantine, ds sa version légèrement modifiée par Duccio &
Giotto, reste dominante.
166. On en trouve pourtant un ex. précoce chez un disciple de
Giotto qui poursuivit les travaux du maître ds la chapelle de
l'Arena de Padoue, c. 1320 [a]. Près de Padoue encore, à la même
époque, une autre fresque interprète la DOV selon le schéma
ancien de l'Imago clipeata [b].
167. Qqes rares DOV “canoniques” ou presque existent en Italie
[a], même en Toscane [b&c], mais on trouve également des ex. de
recherches formelles s'en rapprochant plus ou moins. Cf. supra
[81c] l'ex. précoce d'un panneau où le C. PAM, monumental, est
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inscrit dans une mandorle.
168. V. 1330, sur 2 panneaux le C. PAM n'est pas inscrit dans un
segment céleste, mais il n'est pas non plus “noyé” au milieu des
apôtres : il les dominent par sa taille monumentale, entouré
d'anges nbreux [a&b]. Ce schéma, rare, se rencontre plus tard [c],
même en Allemagne [d].
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169. Le même phénomène de “mise à part” du C. PAM peut
également se manifester lorsqu'il est séparé des apôtres par une
mandorle particulièrement mise en valeur. C'est le cas, par ex., sur
un panneau bohémien c.1340, où la mandorle ourlée est redoublée
par le cadre architectural.
170. On retrouve le même motif, v. 1300, sur un panneau d'un
couvent augustin saxon [a], sur une fresque d'un monastère de
Ferrare c. 1315 [b] et, bien plus tard, sur le panneau d'un
polyptyque du florentin Gherardo Starnina, où la mandorle est
doublée par une “gloire angélique”.
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171. Sur un panneau vénitien [a], la grande mandorle bleue ciel &
le rayonnement doré du C. accusent l'influence byz., où on note
aussi une “hypertrophie” de la mandorle dès le XIIe s. [b&c] (mais
les divergences théologiques rendraient hasardeuses une
comparaison plus poussée).
172. Sur certains panneaux germaniques du XVe s., le C. PAM est
bien présent au milieu des apôtres, mais ceux-ci sont si absorbés
ds la prière et/ou leur office liturgique qu'ils semblent ne lui
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prêter aucune attention, comme s'il était invisible. La “césure” est
ici saisissante.
173. Si la “mise à part” du C. PAM manifeste une séparation de
plus en plus nette entre la “sphère” céleste & la “sphère” terrestre,
cette dernière est en outre marquée par une insistance toujours
plus grande sur le caractère sacramentel des derniers moments de
la Vierge Marie.
174. Dans l'optique des “Ars moriendi” si populaires à la fin du
Moyen Âge, la mort de la V. est présentée comme un ex. de “bonne
mort” pour les chrétiens. Elle est accompagnée par tout l'apparat
liturgique que l'Église pouvait déployer ds les rites entourant la
mort du chrétien.
175. C'est plus particulièrement le rite final de la “Commendatio
animæ” qui est figuré, lors de laquelle le mourant était aspergé au
chant de l'“Asperges me”, un cierge allumé (éteint après le dernier
soupir), avec diverses prières de recommandation de l'âme &
autres litanies.
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176. On observe donc une hypertrophie du caractère rituel de la
scène par le développement & la variété des fonctions liturgiques
qu'assument les divers apôtres, ce qui s'inscrit ds une certaine
mesure ds la continuité de la Koimêsis byz., où Pierre, par ex.,
tient un encensoir.
177. C'est Pierre, justement, qui tient la première place parmi les
apôtres, en tant que vicaire du C. et tête de la papauté. Cette
dernière caractéristique est parfois mise en valeur, lorsque l'apôtre
est coiffé par la tiare (mitre couronnée), comme sur qqes
panneaux du XVe s.
178. Mais Pierre est d'abord le représentant du sacerdoce. Il est
donc représenté tonsuré, revêtu de l'étole sacerdotale croisée sur
la poitrine [c], par-dessus une aube, parfois avec un amict paré
[b]. Il peut porter une chape ornée [a] ou être coiffé d'une mitre
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épiscopale [d].
179. C'est en cette qualité de prêtre suprême qu'il préside aux rites
liturgiques. Il tient généralement le goupillon à la main, au
moment où il asperge d'eau bénite le corps de la mourante [a].
Parfois il encense [b] ou il porte un luminaire qu'il va remettre à la
mourante [c].
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180. C'est ordinairement Jean qui se charge de glisser ds la main
de la mourante le cierge mortuaire. En raison de sa relation filiale
avec la V., c'est l'apôtre qui, avec Pierre, est le plus reconnaissable
au chevet de Marie : il est habituellement représenté jeune &
glabre.
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181. On a déjà vu ds notre 2de partie les cas où Jean soutient
physiquement la V. mourante (cf. supra §147 sq.). L'apôtre tient
aussi souvent la palme que l'ange confia à la V. [177b][a&b], parfois
la palme & le luminaire ensemble [c&d] (cf. aussi les œuvres de
Holbein, §151).
182. On notera au fil des images un certain nbre de figures
stéréotypées qui reviennent svt : les apôtres assis/à genoux, un
livre de prière en main, parfois avec un binocle sur le nez, parfois
avec un chapelet, l'apôtre soufflant dans l'encensoir pour chauffer
les charbons, etc.
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183. Tout ceci, qui prend régulièrement place dans un intérieur
bourgeois cossu (le lit à baldaquin est fréquent), est assez typique
de l'amour du détail concret & de l'atmosphère fortement réaliste
qui marque l'art religieux des pays du nord de l'Europe à la fin du
Moyen Âge.
184. Il n'est dès lors pas étonnant que ce soit précisément ds le
Nord que se développe le type de la “Mort de la V.” (MDV), i.e. la
D. réduite à sa dimension horizontale : le C. PAM n'est plus
présent physiquement, il n'est pas déplacé ds une gloire, il est
totalement absent.
185. Les exemples en sont très nbreux dans le dernier ¼ du XVe s.
& le 1er du XVIe, tout particulièrement ds les pays germaniques &
les Pays-Bas. En ce qui concerne les cas où la V. mourante est
assise ou agenouillée, nous renvoyons à notre seconde partie (cf.
supra, §147 sq.).
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186. Si une forme d'“autonomisation” de la partie terrestre de la D.
est indéniable, il ne faudrait pas comme certains l'ont fait “forcer
le trait” (cf. “thread” du 14.08.19, §10-11). La DOV, on l'a vu, est très
fréquente. Il faut également tenir compte des découpages
narratifs.
187. Beaucoup des panneaux figurant la MDV appartenaient à de
grands ensembles qui ont, pour la plupart, été démembrés. Il n'est
pas douteux qu'ordinairement un autre panneau représentait la
glorification de la V. (A. ou couronnement). La MDV seule pour
elle-même a dû être rare.
188. Comme la DOV, la MDV n'est guère attestée en Italie. Un
panneau de Mantegna semble pourtant en être un parfait ex. Le C.
PAM est absent. La scène, ouverte sur l'arrière par une vaste baie
donnant sur un paysage lacustre, semble entièrement focalisée sur
l'action liturgique.
189. Il semblerait cependant que la partie sup. du panneau ait été
sciée, et qu'elle représentait le C. trônant dans une mandorle,
portant l'âme de la V. dans un linge déployé, d'après le type ancien
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de l'“elevatio animæ”. Des œuvres vénitiennes présentent la même
configuration.
190. La seule MDV que ns avons recensée ds les collections
italiennes se trouve à Turin. Il s'agit d'un panneau d'un artiste
itinérant bourguignon, Antoine de Lonhy (†1490), peintre,
enlumineur & vitrier, actif successivement en Bourgogne, à
Toulouse, à Barcelone & ds le Piémont.
191. Mais il est temps désormais de nous pencher sur l'évolution
que connaît l'image de l'A. à la fin du Moyen Âge. Avec une
problématique simple : une fois le dogme universellement affermi
en Occ. vers 1200, comment cette affirmation s'est-elle concrétisée
ds le domaine ico. ?
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192. Remontons un peu en arrière pour exposer un type qui naît
au XIIe s. : l'“Unio mystica” (UM). L'UM représente la traduction
ico. d'un changement exégétique ds le commentaire du Cantique
des Cantiques : le passage d'une interprétation ecclésiale à une
interprétation mariale.
193. Le Cantique est un chant d'amour symbolisant l'union entre
l'Époux, considéré comme une figure du C., & l'Épouse, figure de
l'Église, de l'âme du chrétien ou de la V. Marie. Ds la miniature
ouvrant le Cantique, cette union était svt signifiée par l'étreinte
des deux amants.
194. D'une manière significative, on trouve également qqes
miniatures de la 2de ½ du XIIe - à Hildesheim, en Saxe - qui
transfèrent cette étreinte dans l'ico. de l'A., laquelle se présente
alors comme une A. conjointe du C. & de la V. étroitement enlacés
ds une mandorle commune.
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195. Ce type ico. réapparaît, qqe peu modifié, à la fin du XIIIe s. en
Toscane, ds une fresque très abîmée de Cimabue [a].
Heureusement, un retable légèrement plus tardif de l'un de ses
disciples ns donne une idée plus précise de la configuration du
reg. sup. de la fresque [b].
196. Le C. & la V. trônent ensemble dans une mandorle commune.
Le C. enlace Marie de son bras gauche, tandis que la V. repose
tendrement sa tête sur son épaule. Ce type se retrouve sur une
fresque de Subiaco, mais le C. & la V. sont debout sur une
miniature lombarde plus tardive.
197. Si le type ico. de l'UM n'a pas eu de postérité directe
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significative, l'idée spi. qu'elle véhicule – l'union mystique quasi
sponsale entre le C. & la V. - demeura. Partout où une gestuelle
d'affection apparaît dans l'ico., son influence est vraisemblable (ns
y reviendrons).
198. Mais en Italie, on le sait, c'est le type de l'“Assunta” toscane
qui s'impose au XIVe s. On déjà eu l'occasion d'en produire des ex.
ds notre 2de partie, lorsqu'elle était liée à des motifs connexes :
tombeau fleuri, don de la ceinture, etc. (cf. supra § 106, 125, 137).
199. Dans les premiers panneaux peints qui ns sont parvenus, la V.
de l'A. est debout ds une mandorle, en position d'orante au centre
de l'image. Les apôtres, rejetés sur les côtés, contemplent le
miracle. Cette disposition rappelle certaines images anciennes de
l'Ascension [d].
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200. C'est sans doute également en référence au Christ trônant de
l'Ascension que la même position s'est imposée pour la V., qui
joint aussi les mains ds l'attitude de la prière. Elle est entourée
d'un cercle d'anges qui jouent des instruments de musique [a&b]
ou chantent [c&d].
201. On attribue communément l'invention de l'Assunta à Duccio,
ds l'un des panneaux perdus de sa “Maestà” (c.1310). Déjà ds son
vitrail pour la cath. De Sienne (1287), la V. apparaît au registre
médian, trônant les mains jointes ds une grande mandorle
qu'encadrent quatre anges.
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202. Simone Martini en donna une version célèbre ds une fresque
laissée inachevée avant son départ pour Avignon. Peinte au
fronton d'une porte du rempart de Sienne, elle est perdue mais
connue par des copies tardives fidèles, comme celle de Sassetta
(détruite à son tour en 45).
203. On remarquera la monumentalité majestueuse de la V. au
centre de la composition, qui écrase littéralement de sa présence
le paysage terrestre en contrebas, ainsi que la disposition des
anges en 3 cercles concentriques, pour donner à l'ensemble une
dynamique ascensionnelle.
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204. Sienne restera fidèle à l'Assunta jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Florence adopte également la V. trônant ds la mandorle, mais sans
le cercle d'anges musiciens. Ds l'Italie du nord, plus sensible aux
influences transalpines, c'est la V. debout qui prédomine (cf.
supra, §143).
205. Dans les pays d'outre-Rhin, les images de l'A. ne se
multiplient qu'après 1450, donc plus tardivement que la D.
visionnaire, laquelle semble d'ailleurs avoir influer sur ces images,
avec le développement d'A. “miniaturisées” figurées au-dessus du
tombeau ou du lit de la MDV.
206. Ces A. “miniaturisées” sont traitées ordinairement comme
des visions. Reléguées généralement dans le champ sup. de
l'image, elles n'entretiennent pas ou peu de rapport apparent avec
la scène principale. Mais cette “règle” connaît des exceptions
notables, comme ns le verrons.
207. Ds les Flandres & aux Pays-Bas, la scène principale est
d'ordinaire celle de la MDV. La V. de l'A., miniaturisée, apparaît
juste au-dessus du lit où repose son corps [b] ou plus haut,
emportée par des anges. Le Père en buste, distant, peut la bénir du
sommet de l'image [a].
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208. Les peintres du nord de l'Allemagne, A. Stumme à
Hambourg [a] & H. Rode à Lübeck [b] présentent un schéma très
semblable : la V. miniaturisée est debout mains jointes emportées
par les anges. Les apôtres au tombeau ou autour du lit de la
défunte n'y prêtent aucune attention.
209. Sur un panneau de Petrus Christus, la V. miniaturisée de l'A.
apparaît sous le baldaquin, agenouillée mains jointes, portée par 5
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anges. Elle va à la rencontre du Père qui la bénit, lui aussi entouré
d'anges (la “gloire” est fréquemment transformée en “corolle”
angélique).
210. À Cologne, la V. miniaturisée est aussi agenouillée, mais audessus du tombeau, et cette fois les apôtres assistent au miracle,
ce qui est souligné par leurs gestes expressifs. Ici, c'est le
parallélisme avec l'Ascension qui doit expliquer cette attitude
active des apôtres.
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211. On remarquera que l'accueil de la V. par le C. est
particulièrement mis en valeur. Le Fils prend la main de sa mère &
l'enlace de son bras gauche [a&b] ou les 2 tendent leurs bras l'un
vers l'autre, prêts à s'enlacer. L'influence de l'“Unio mystica” me
semble ici évidente.
212. Cette même influence se retrouve ds le sud de l'Allemagne.
Sur une superbe miniature, le C. en buste sur une nuée enlace sa
mère [a]. Sur les panneaux plus tardifs de Holbein & M. Schaffner,
la V. miniaturisée tend les bras vers son Fils qu'elle s'apprête à
rejoindre [b&c].
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213. Mais c'est sans doute ds le retable de Cracovie de Veit Stoß, c.
1485, que cette idée d'union mystique entre la V. & le C. atteint son
apogée, puisqu'il reprend le motif de l'A. conjointe ds une grande
mandorle rayonnante, telle qu'on l'a vue employée au XIIe s. &
plus tard.
214. On aura peut-être noté qu'ici comme sur les panneaux
colonais le degré de “miniaturisation” de la V. de l'A. était
relativement faible. Miniaturisation qui, outre l'influence de la
DOV, peut aussi suggérer l'ascension au ciel & l'éloignement par le
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biais de la perspective.
215. Durant la même période se développe également une version
plus monumentale où la V. de l'A. n'est plus miniaturisée. D'une
taille comparable à celle des apôtres, elle occupe une place
centrale dans la composition et focalise d'autant plus l'attention
du spectateur dévot.
216. La V. est représentée agenouillée les mains jointes, “planant”
juste au-dessus de la béance du tombeau. Elle peut être figurée
frontalement [a], mais généralement elle est orientée de ¾ [b&c].
Les apôtres qui l'entourent la contemplent ou prient avec des
livres de dévotion.
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217. En Bavière, Michael Wolgemut y joint le couronnement. Le
C., en buste, couronné, bénit sa mère de sa droite & tient un
sceptre dans sa main gauche, tandis qu'un ange va couronner
Marie. Sur des panneaux sculptés, c'est le C. lui-même ou le Père
(?) qui va couronner Marie.
218. A. Dürer, disciple de Wolgemut, développe les intuitions de
son maître mais substitue le couronnement par la Sainte Trinité
au couronnement par le C. ou le Père (cf. supra §83). T.
Riemenschneider préfère figurer la V. debout les mains jointes
dans une “mandorle” angélique.
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Références des illustrations
[155] 1197 - Bible en images de Sancho VII, Pampelune (Navarre), BM
Amiens, Ms. 108, f.201 - [156] 1190 (?) - Cathédrale Notre-Dame de
Laon, façade occidentale, portail de la Vierge - [157a] 1210 (c.) Vitrail, Cathédrale de Chartres, baie 42 - [157b] Idem - [157c] 124050 (c.) - Vitrail, Baie 201 (chœur, claire-voie), Cathédrale Saint-Pierre &
Saint-Paul, Troyes - [157d] Idem - [158a] 1275-99 (c.) - Diptyque en
ivoire, Paris, Louvre, Inv. Nb. OA 11096 – [158b] 1325-49 (c.) - Ivoire,
Paris (?), 364x274mm, Bibl. Amiens (?), (Koeshlin, n°211) - [158c]
1350-74 (c.) - Feuillet en ivoire, 21x12cm, anc. collection Dormeuil
(Koeshlin, n°215) – [162a] 1100-1133 (c.) - Évangiles pour différentes
fêtes, Abbaye Saint-Sauveur de Prüm (Rhénanie-Palatinat), Parchemin
pourpré, BNF, Ms. Lat. 17325, f.51v - [162b] 1220-40 (c.) - Fresque,
78x244cm, Weida (Thuringe), Evangelische Stadtkirche Sankt Maria,
chœur, mur sud - [163a] 1290 (c.) - Antiphonaire de Beaupré, Vol.2,
Abbaye cistercienne Sainte-Marie de Beaupré, Hainaut, Walters Art
Museum, Ms. W.760, f.97 – [163b] 1320-30 (c.) - Graduel, initiale G,
Cologne, Erzbischöfliche Diözesan und Dombibliothek, Cod. 1173, f.129v
– [163c] 1330-35 (c.) - Graduale oesa (Graduel de Wettinger), initiale
G, Cologne, Aarau, Aargauer Kantonsbibliothek, MsWettFm 3, f.55v –
[163d] 1330-40 (c.) - Bréviaire de Marie de Saint Pol, Paris, Cambridge
University Library, MS Dd.5.5, f.280 - [164] 1335 (après) - Cathédrale
de Meaux, portail sud – [165a] 1395-1410 (c.) - Bréviaire ad usum
ordinem Cisterciencium, dit Bréviaire de Martin d'Aragon, Catalogne,
BNF, Rothschild 2529, f.369 - [165b] 1400-10 (c.) - Chronique
universelle, Regensburg, Bavière, Getty Museum, Ms. 33, f.306 - [165c]
1410 (c.) - Joshua Master, Bohême, 162x168mm, Initiale G d'un
Graduel, National Gallery of Art, 1951.10.1 – [165d] 1410-12 (c.) Voyages de Jean de Mandeville, trad. Jean le Long (dubium), Ms. Fr.
2810, f.163 - [166a] 1315-25 (c.) - Maestro del coro Scrovegni (école
de Giotto), Fresques, Cappella degli Scrovegni, Padoue - [166b] 132535 (c.?) - Fresque, Chiesa di Santa Maria dei Penitenti, Piove di Sacco
(près Padoue) – [167a] 1391-99 (c.) - Simone di FILIPPO (Simone dei
Crocifissi), Bologne, détrempe sur bois, Pinacoteca Nazionale, Bologne,
inv. 275 - [167b] 1370-84 (c.) - Ugolino di Prete ILARIO, Sienne,
fresque, abside de la cathédrale d'Orviéto - [167c] 1388 (c.) - Bartolo di
FREDI, Sienne, détrempe sur bois, 92x61cm, Pinacoteca Nazionale,
Sienne, Inv.Nr. 101 - [168a] 1329 (c.) - Maestro dei Polittici Bolognesi
(Pseudo Jacopino), tempera su tavola, Bologne, 88x60cm, Pinacoteca
Nazionale di Bologna, Inv. Nb. 300 - [168b] 1330 (c.) - Mestre de la
Madonna Cini, Rimini, détrempe sur bois, Barcelone, Museu Nacional
31
d’Art de Catalunya, Inv. Nb. 064966-000 - [168c] 1410-16 (c.) Maestro di Beffi, détrempe sur bois, 123x185cm, L'Aquila, Museo
nazionale d'Abruzzo - [168d] 1420 (c.) - Meister der Goldenen Tafel,
Lüneburg (Basse-Saxe), panneau d retable, détrempe & or, Hannovre,
Niedersächsisches Landesmuseum, Inv. Nb. WM XXIII, 27 - [169]
1340-5 (c.) - Anonyme, Bohême, panneau d'un retable, détrempe sur
bois, 100x71cm, Boston, Museum of Fine Arts, Acc. Nr. 50.2716 [170a] 1300-10 (c.) - Panneau de retable (?), détrempe sur bois,
114x139cm, anc. couvent des Augustines, Wennigsen (Basse-Saxe),
Landesmuseum Hannover - [170b] 1310-20 (c.) - Secondo Maestro di
Sant'Antonio in Polesine, Affreschi nella cappella sinistra del coro di S.
Antonio in Polesine, Ferrare – [170c] 1401-10 (c.) - Gherardo Starnina,
Florence, élément de retable, détrempe sur bois, 44x68cm, Chicago, Art
Institute, Ref. Nr. 1933.1017 - [171a] 1333 - Paolo VENEZIANO,
Venise, panneau central d'un triptyque, détrempe sur bois, 112x77cm,
Vicence, Palazzo Chiericati, Inv. Nb. A 157 – [171b] 1290(c.) - Icône
russe, école de Pskov, 90x67cm, Musée des Icônes, Recklinghause, Inv.
Nr. 450 - [171c] 1390 (c.) - Icône russe, école de Théophane le Grec,
86x67cm, Gallery Tretyakov, Moscou, Inv. Nr. 14244 - [172a] 1437 Hans MULTSCHER, Ulm (Bade-Wurtemberg), Retable de Wurzach
(détail), détrempe sur bois, 150x140cm, Staatlichen Museen zu Berlin,
Inv. Nb. 1621C - [172b] 1460 (c.) - Meister des Sterzinger Altars, BadeWurtemberg, panneau d'un ancien retable de l'abb. cist. d'Heiligkreuztal,
Karlsruhe Kunsthalle, Inv. Nb. ? - [172c] 1470-80 (c.) - Meister der
Uttenheimer Tafel, Tyrol du Sud, 958x932mm, Alte Pinakothek München,
Inv. Nb. 5303 - [177a] 1400 (c.) - Master of Heiligenkreuz, Autriche,
détrempe & huile sur bois, 71x54cm, Cleveland Museum of Art, Inv. Nb.
1936.496 - [177b] 1420 (c.) - Meister des Deichsler-Altars,
Stadtpfarrkirche S. Maria Magdalena, Münnerstadt (Franconie) - [177c]
1452 (c.) - Antonio da Fabriano (Antonio di AGOSTINO), Fabriano,
détrempe sur bois, 170x195cm, Pinacoteca Civica, Fabriano, terza sala [178a] 1420 (c.) - Murano Master, Venise, miniature découpée d'un
Graduel (?), Cambridge, Fitzwilliam Museum, Marlay Cutting It. 18 [178b] 1440 (c.) - Meister des Heisterbacher Altars, panneau d'un
retable, Cologne, détrempe sur chêne, 100x75cm, Staatsgalerie
Bamberg, Inv. Nb. WAF596 - [178c] 1450-55 (c.) - Pere Garcia de
Benavarri, Aragon & Catalogne, compartiment central d'un retable de la
province de Huesca, 277x168cm, tempera & or, Museu Nacional d'Art de
Catalunya, Num. 064040-000 - [178d] 1350-99 (c.) - Francescuccio
Ghissi, Fresque, Église Santa Lucia, Fabriano - [179a] 1480-90 (c.) Autel portatif, vallée du Rhin, huile (?) sur bois, Colmar, Musée
d'Unterlinden, Inv. Nb. 88.5.1 - [179b] 1500 (c.) - Bréviaire, Bruges,
NY, PML, MS M.52, f.478v - [179c] 1475-81 (c.) - Hugo van der GOES,
huile sur bois, 147x122cm, Bruges, Grœningemuseum, Inv. Nb.
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0000.GRO0204.I - [180a] 1400-49 (c.) - Missel à l'usage de Gand,
Belgique, BM Valenciennes, Ms 122, f.27v - [180b] 1422-30 (c.) Meister des frönderberger Altars, panneau de retable, Soest (Rhénanie),
LWL Museum, Munster, Inv. Nb. ? - [180c] 1490-95 (c.) - Anonyme de
Basse-Autriche, détrempe sur bois, 54x47cm, Stift Klosterneuburg, Inv.
Nb. GM67 - [181a] 1480-1500 (c.) - Ivoire, 213x127mm, Pays-Bas,
Amsterdam, Rijksmuseum, Inv. Nb. BK-2003-6 - [181b] 1476 - Livre de
prières en allemand (Waldburg-Gebetbuch), haute Souabe, Stuttgart,
Württemberg. Landesbibl., Cod.brev.12, f.92v - [181c] 1420 (c.) Conrad von Soest, panneau central de retable, Marienkirche, Dortmund [181d] 1455 (c.) - FOUQUET Jean, Livre d'Heures d'Étienne Chevalier,
Château de Chantilly, Ms. 71, f.? - [185a] 1470-75 (c.) - Martin
SCHONGAUER, Colmar, gravure, 257x170mm, National Gallery of Art,
Whashington, 1941.1.54 - [185b] 1480 (c.) - Meister von Großgmain,
Salzbourg, panneau d'un triptyque du monastère augustinien de
Berchtesgaden, huile (?) sur tilleul, 58x100cm, Belvedere Museum Wien,
Inv. Nb. 4857 - [185c] 1490-1500 (c.) - Tilman HEYSACKER (atelier
de), Cologne, panneau central d'un retable, 160x187cm, NY, MET,
1973.348 - [185d] 1515-23 (c.) - Joos van Cleve, panneau central d'un
retable,, Anvers, 1301x1535mm, Alte Pinakothek München, Inv. Nb. WAF
150 - [188] 1462 (c.) - Andrea Mantegna, Tempera & or sur bois,
54x42cm, Musée du Prado, Inv. N°P000248 - [189a] 1450 (?) - Michele
Giambono, Venise, mosaïque, Capella Mascoli, Basilico di San Marco,
Venise - [189b] 1485 - VIVARINI Bartolomeo, Venise, tempera on wood,
190x150cm, NY, MET, 50.229.1 - [189c] 1500-08 (c.) - Vittore
CARPACCIO, olio sur tavola, Venise, 242x147cm, Pinacoteca Nazionale di
Ferrara, Inv. Nb. 94 - [190] 1490 (c.) - Antoine de Lonhy, France (actif
savoie & Piémont), huile (dub.) sur bois, Turin, Museo Civico – [193a]
1150-65 (c.) - Bible, Initiale O du Cant. des Cant., Abbaye de SaintAmand, BM Valenciennes, Ms. 3, f.137v – [193b] 1190-99 (c.) - Thomas
le Cistercien, Comm. sur le Cant. des Cant., Init. O(sculetur) (1,1),
abbaye cistercienne d'Eberbach (Bade-Wurt.), Oxford, Bodleian Library,
MS. Laud Misc. 150, f.3 - [194a] 1159 - Sacramentaire de Ratmann,
Hildesheim, Domschatz ms 37, f.186v - [194b] 1170 (c.) - Missel de
Stammheim, Abbaye d'Hildesheim, Allemagne, LA, Getty Museum, Ms
64, f.145v - [195a] 1275-90 (c.) - CIMABUE, fresque, Basilique SaintFrançois, Basilique supérieure, Assise - [195b] 1300-24 (c.) - MAÎTRE
DE CESI, Ombrie, 186x91cm (pann. cent.), Musée Marmottan Monet,
Paris, inv. D.9-1993 - [196a] 1300-49 (c.) - Maestro di Subiaco,
fresque, Monastère de Saint-Benoît (Sacro Speco), Subiaco (Latium) [196b] 1385-90 (c.) - Missel et Heures à l'usage des Franciscains,
Lombardie, Ms. Lat. 757, f.349 - [199a] 1250-60 (c.) - Simeone &
Machilone da Spoleto, Ombrie, Antependium en bois, 119x80cm, Musée
Mayer van den Bergh, Anvers, n°35 – [199b] Idem - [199c] 1280-85
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(c.) - MARGARITONE d'Arezzo, antependium en bois, 123x90cm,
Santuario di S. Maria delle Vertighe, Monte San Savino, Toscane (détail)
- [199d] 800-850 (c.) Psautier (Galba Psalter), Liège (?), BL, Cotton
Galba A XVIII, f.120v - [200a] 1340-50 (c.) - Lippo MEMMI, Sienne,
détrempe & or sur bois, 695x305mm (panneau central),
Alte
Pinakothek, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Monaco du Baviera,
Inv. WAF 671 – [200b] 1400-25 (c.) - Anonyme, Sienne, 74x51cm,
Staatliche Museen Berlin, Ident.Nr. 1089 - [200c] 1340-60 (c.) Maestro di Chiaravalle, Fresque, Camposanto, Pise (détruite en 1944) [200d] 1362 - Luca di TOMMÈ, Sienna, tempera on pannel, 122x62cm,
Yale University Art Gallery, n°1871.12 – [201] 1287 - DUCCIO, vitrail,
diam. 560cm, Museo dell'Opera del Duomo, Sienne - [202] 1430-49
(c.) - SASSETTA, Sienne, détrempe sur bois, 332x224cm,Staatliche
Museen Berlin, Ident.Nr. 1122 (détruite en 45) - [207a] 1460 (c.) Livre d'Heures, Bruges, NY, Pierpont Morgan Library, M.387, f.256v [207b] 1470 (c.) - Livre d'Heures, Anvers, Baltimore, Walters Art
Museum, Ms. W.208, f.110v - [207c] 1480-1500 (c.) - Ivoire,
213x127mm, Pays-Bas, Amsterdam, Rijksmuseum, Inv. Nb. BK-2003-6 [207d] 1500 (c.) - Bréviaire Mayer dan den Bergh, Pays-Bas sud,
Anvers, Musée Mayer van den Bergh, Inv. Nb. MMB.0618, f.487v (?) [208a] 1499 (c.) - Absolon STUMME, Hambourg, polyptyque de la
cathédrale d'Hambourg, détrempe & huile sur bois, National Museum,
Varsovie, Śr. 432 (195002) - [208b] 1494 - Hermen Rode, Lübeck,
panneau d'un diptyque (Greverade-Altar), huile (?) sur bois, 164x188cm,
détruit en 1942 - [209] 1460-65 (c.) - Petrus Christus, Bruges, huile sur
chêne, 74x103cm, San Diego, Timken Museum, Inv. Nb. 1951-001 [210a] 1457 - Johann KOERBECKE, Retable de Marienfeld, panneau
latéral, huile sur bois, 931x642mm, Museo Nacional ThyssenBornemisza, Madrid, N°INV.210 - [210b] 1470-80 (c.) - Meister des
Marienlebens, Cologne, 848x1054mm, Alte Pinakothek München, Inv.
Nb. WAF 624 - [210c] 1480 (c.) - Meister der Heiligen Sippe, Cologne,
panneau de retable, huile sur chêne, Nuremberg, Germanisches
Nationalmuseum, Inv. Nb. Gm31 - [212a] 1462 (c.) - Graduale
Cisterciense,
Salem
(Bade-Wurtemberg),
Universitätsbibliothek
Heidelberg, Cod. Sal. XI,5, f.291 - [212b] 1491 (c.) - Hans HOLBEIN (le
Vieux), oil on oak, 1500x2285mm, Museum of Fine Arts, Budapest, Inv.
Nb. 4086 - [212c] 1523-24 - Martin SCHAFFNER, Ulm, 300x158cm, Alte
Pinakothek München, Inv. Nb. 674 - [213] 1477-89 (c.) - Veit Stoß,
retable en bois, panneau central, Basilique Sainte-Marie, Cracovie [216a] 1500 (c.) - Maître de Saint-Séverin, Cologne, 125x75cm,
Staatsgalerie Bamberg, N° WAF 651 - [216b] 1490 (c.) - Rueland
FRUEAUF l'ancien, Autriche, panneau d'un retable de la collégiale St
Pierre de Salzbourg, huile (?) sur épicéa, 209x104cm, Österreichische
Galerie Belvedere, Inv. Nb. 4844 - [216c] 1492 - Lienhart KOENBERGK,
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panneau de retable, face externe, Predigkirche Sankt Johannes
Evangelist, Chor, Erfurt (Thuringe) - [217a] 1485 - Michæl WOLGEMUT,
Nuremberg, Panneau de retable, huile sur bois (?), ehem. Stiftskirche S.
Jakob & Tiburtius, Straubing (Bavière) - [217b] 1500-10 (c.) - Partie
d'un autel sculpté, bois doré, Obere Pfarre, Bamberg (Bavière) – [217c]
1500-15 (?) - Relief central d'un ancien maître-autel, partie intérieure,
bois dorée, Kirche St. Burkard, Würzburg (Bavière) – [218] 1505-10
(c.) - Tilman Riemenschneider, Bavière, Creglingen Marienaltar,
Schnitzwerk, panneau central, 250x186cm, Creglingen Herrgottskirche
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