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Effet de serreLa Terre se chauffe au solaire

«Pour une Terre sans gaz à effet de serre.» Cette pancarte, vue dans une manifestation «proclimat» à Lausanne, témoigne des limites de la métaphore de la serre, souvent utilisée pour vulgariser la question du réchauffement climatique qui sera évoquée à la COP 26 de Glasgow.

Car dans l’absolu, des gaz comme le CO₂ ou le méthane ne sont ni inutiles ni nuisibles. «Sans effet de serre, la température à la surface de la Terre ne dépasserait pas –18 degrés, contre 15 degrés actuellement, ça jette un froid», plaisante Jamy Gourmaud, célèbre vulgarisateur scientifique.

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À la base, l’effet de serre est une sorte de chauffage solaire pour la planète bleue. L’énergie produite par l’astre se diffuse dans la galaxie, comme le montre l’infographie ci-dessus. Sur Terre, une partie du rayonnement solaire traverse l’atmosphère et réchauffe la surface. La Terre émet à son tour un rayonnement infrarouge, qui est partiellement arrêté par plusieurs gaz dits à effet de serre (vapeur d’eau, CO₂, méthane, protoxyde d’azote…).

«La vapeur d’eau a le pouvoir de réchauffement le plus élevé, mais il n’existe aucun moyen d’agir directement sur sa quantité.»

Patrick Dümmler, responsable de recherche à Avenir Suisse

Les gaz jouent donc le rôle des vitres qui retiennent une partie de la chaleur diffusée par le soleil et réchauffent la serre. Toutefois, ce phénomène naturel a été modifié en profondeur ces dernières décennies: «À cause de l’activité humaine, les gaz à effet de serre sont beaucoup trop concentrés dans l’atmosphère, et la couche transparente qui nous protège se mue en piège menaçant», résume le WWF dans une fiche d’information.

La vapeur d’eau et les nuages représentent les trois quarts de l’effet de serre. «La vapeur a le pouvoir de réchauffement le plus élevé, mais elle est souvent oubliée, parce qu’il n’existe aucun moyen d’agir directement sur sa quantité», précise Patrick Dümmler, responsable de recherche à Avenir Suisse.

Un processus expérimental

C’est pour cela que les débats sur le réchauffement de la planète se focalisent sur les émissions de CO₂ ou de méthane d’origine humaine. Parmi les scénarios envisagés, il y a la diminution des émissions de gaz à effet de serre dues aux humains. Une autre piste serait de capter ces gaz dans l’atmosphère pour les stocker dans le sol, un processus encore expérimental et très coûteux.

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