Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Passer au contenu principal

Bande dessinéeAlbert Algoud: «Haddock a l’âge que les lecteurs lui prêtent»

Haddock est apparu dans «Le Soir jeunesse». C’est là qu’il croise Tintin pour la première fois, le 9 janvier 1941.

Mille millions de mille sabords! Leur rencontre ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices. Il y a tout juste 80 ans, le 9 janvier 1941, en page 4 du supplément «Le Soir jeunesse», Tintin croise la route du capitaine Haddock, apparu une semaine plus tôt dans les pages du journal belge. Entré par effraction à travers un hublot du «Karaboudjan», le cargo commandé par le pittoresque loup de mer créé par Hergé, le plus célèbre des reporters va découvrir un alcoolique en proie à ses démons. Ce qui ne va pas empêcher les deux personnages de sympathiser, au cours de cet épisode phare que constitue «Le crabe aux pinces d’or». Haddock ne quittera plus Tintin, se bonifiant au fil des 15 aventures qu’il vivra en sa compagnie. Désigné en 1996 par des internautes comme le personnage préféré de la série, devant Tintin et Milou, voilà Haddock octogénaire sur le papier. Un aïeul en pleine forme qu’évoque Albert Algoud. Ex-rédacteur en chef du magazine «Fluide Glacial», l’humoriste français, fameux pour ses sketches sur Canal+, a compilé dans une intégrale les quelque 220 injures proférées par celui dont Hergé disait: «Quand il se fâche, c’est un peu moi quand je me fâche.» Paroles d’un tintinophile averti.

Les articles ABO sont réservés aux abonnés.

S'abonnerDéjà enregistré.e ou abonné.e?Se connecter