Sous l’océan… aux Saintes !

Hello hello!

Nous voici sur l’archipel des Saintes, plus précisément à Terre-de-Haut, au Sud de la Guadeloupe. 


Nous avons choisi de passer une semaine dans ce lieu privilégié, classé parmi les plus belles baies du monde, essentiellement pour plonger et faire de la rando. 

Le Club des plus belles baies du monde est une association internationale, et une marque déposée, créée à Berlin le 10 mars 1997, regroupant des structures représentant chacune une collectivité offrant une façade maritime sur une baie exceptionnelle du littoral mondial. Les baies adhérentes doivent remplir certains critères tels que :

  • faire l’objet de mesures de protection ;
  • disposer d’une faune et d’une flore intéressante ;
  • disposer d’espaces naturels remarquables et attractifs ;
  • être connue et appréciée sur le plan local et national ;
  • être emblématique pour la population locale ;
  • avoir un certain potentiel économique.

Merci Wikipédia pour toutes ces explications ! 

Je prendrai le temps de vous raconter l’Histoire des Saintes un peu plus tard, je voudrais ici m’attarder sur la faune et la flore sous-marines que nous avons eu la chance de découvrir hier lors de nos deux premières plongées avec le club Pisquettes. 

Les photos que vous verrez ci-après ont été sélectionnées sur Google Images car nous préférons profiter de nos plongées avec nos yeux plutôt qu’à travers un objectif 🙂 et puis c’est pas facile la photo sous-marine ! Merci aux photographes qui nous permettent de vous faire partager nos rencontres sous l’océan ! 


Ci-dessus la carte des spots de plongée de l’archipel. Hier matin, nous avons plongé sur La Baleine et hier après-midi sur Les Augustins. 

Immersion en pleine eau après une vingtaine de minutes de bateau…


L’eau est à 27 degrés, un shorty suffit donc amplement ! Quel bonheur de plonger léger ! Allez hop on vous montre ce qu’il y a en-dessous et on vous délivre quelques infos bio. 




Quelques photos d’ambiance générale. Les courants sont plutôt forts par ici ce qui entraîne une grande richesse sous-marine qui n’est pas pour nous déplaire ! Partout quelque chose à regarder et notamment une multitude de coraux et de gorgones multicolores. 


Oh la belle langouste ! C’est simple, il y en a partout ! Et aussi dans les assiettes de tous les restos de l’île (qu’on ne manquera pas de tester !). On trouve des langoustes dans toutes les mers tropicales et tempérées, généralement sur les fonds rocheux où elles peuvent trouver des abris. La langouste vit de la surface jusqu’à 90 mètres de profondeur voire plus. Elle partage souvent son trou avec d’autres individus de la même espèce. Le jour, elle se tient à l’entrée de sa cachette, les antennes en avant et ne se sauve pas lorsque le plongeur approche. Protégée par sa carapace épineuse elle peut être sûre de son bon droit devant un plongeur respectueux. Ce n’est que si elle est surprise en dehors de sa cache qu’elle peut rapidement battre en retraite « en marche arrière » grâce à des coups de queue violents. La langouste sort la nuit pour se nourrir de préférence d’animaux morts, de gastéropodes (lambis), bivalves, oursins, vers et autres crustacés, mais aussi de végétaux. La fécondité de la langouste est élevée : une femelle de 10 cm pond environ 700 000 œufs, alors qu’une femelle de 38 cm peut pondre 2,6 millions d’œufs !

Voici un chevalier ponctué.  Ce poisson aime les eaux claires des récifs. Pendant la journée, il vit souvent en solitaire près de cavités ou sous des surplombs, entre 4 et 30 m de profondeur. Dans son abri, il se déplace suivant un même trajet circulaire et de façon nonchalante. La nuit, le chevalier ponctué quitte son abri à la recherche de petits crustacés et de leurs larves ainsi que de vers polychètes. Il les capture en nageant, les aspire par ouverture brusque de la bouche, et les bandes de petites dents fines et serrées qu’il a dans la bouche les retiennent et les empêchent de revenir en arrière. Les juvéniles sont souvent aperçus à proximité d’un oursin ou d’une murène qui semble leur servir de protecteur contre les prédateurs.


Une belle murène tachetée ! La murène tachetée se rencontre depuis la surface jusqu’à 50 m de profondeur communément et 200 m occasionnellement. C’est une espèce sédentaire, benthique et solitaire. Elle loge dans les anfractuosités des zones rocheuses ou des récifs coralliens, mais on peut aussi la rencontrer dans les zones herbeuses peu profondes. Plus rarement, elle peut s’installer dans les eaux troubles ou les ports. Au crépuscule, cette murène sort de son abri pour se mettre en chasse de proies variées, même si elle est uniquement piscivore, à l’exception de quelques crustacés. Elle utilise pour cela son odorat très développé. A l’inverse, sa vision est mauvaise. Les murènes ont deux séries de dents : celles sur les mâchoires sont utilisées pour capturer la proie alors que les dents pharyngiennes et vomeriennes permettent de positionner la proie pour l’avaler sans la lâcher. Sa longévité peut atteindre 10 ans. 


Ceci n’est pas un serpent mais une autre murène appelée serpentine dorée. On les trouve dans des eaux peu profondes (de 1 à 10 m), en milieu récifal, dans les zones rocheuses, sableuses ou dans les herbiers. La serpentine est carnivore, elle se nourrit principalement de crabes et autres petits crustacés, et plus rarement d’oursins. Les serpentines sont parfois confondues avec les vrais serpents marins, mais elles sont totalement inoffensives. Malgré leur abondance, elles sont assez peu connues et observées car elles sont fréquemment enfouies dans le sable. En contre-partie, celui qui aura la chance d’en rencontrer une, pourra l’approcher et l’observer longuement sans difficulté ni crainte.


Voici une langue de Flamant aussi connue sous le nom de monnaie Caraïbes à ocelles car entre le 17ème et le 19ème siècle, elle servait de monnaie d’échange aux Antilles entre les populations indigènes. Elle fait partie de la famille des gastéropodes et vit sur les gorgones qui lui servent d’habitat et de nourriture. Les sexes sont séparés. La femelle pond les œufs après qu’ils aient été fécondés par le mâle.

Et pour finir aujourd’hui, voici en haut la photo d’une demoiselle queue jaune juvénile et en bas son apparence a l’âge adulte. Elle vit dans les zones riches en corail, dans les zones abritées de la lagune côtière et les récifs coralliens. Elle se nourrit essentiellement de plancton. Et surtout, elle est très jolie ! 

Demain, plongée sur le Sec Pâté, LA plongée à ne pas rater ! On vous dira tout, promis !

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  1. Gaby dit :

    sympa les photos prisent d’un aquarium!! gaëtan

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