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Émouvant Cécile de Ménibus souffre de ne pas avoir d’enfant

Celle qui endossait autrefois le rôle de grande gueule à la radio apprend la sagesse et la solennité avec le poids des années et son expérience télé. Aujourd’hui, elle se confie sur sa plus grande frustration.

Celle qui endossait autrefois le rôle de grande gueule à la radio apprend la sagesse et la solennité avec le poids des années et son expérience télé. Aujourd’hui, elle se confie sur sa plus grande frustration.

Mère, elle voulait l’être mais elle n’a pas pu. Pour un ensemble de raisons qui frôlent parfois le drame. Cécile de Ménibus profite de son expérience dans le reportage « les Mystères d’une maternité » sur C8 pour se confier sur cette thématique qu’elle se jurait ne pas évoquer en public. Mais avec le temps, l’envie de se livrer a pris le pas sur la retenue. Dans le magazine Voici, l’ex-chroniqueuse de Cauet déballe son sac. « Au départ, j’étais à fond dans ma carrière, je faisais les matinales, je me suis levée pendant douze ans à 4 heures du matin… Je pense que ce n’était pas le moment pour moi », explique-t-elle. Aujourd’hui âgée de 46 ans, elle a des doutes sur la possibilité d’enfanter. « J’en ai parlé avec le professeur Ayoubi, je lui ai demandé si, à mon âge, je pouvais espérer encore avoir un enfant naturellement et il m’a répondu définitivement non ». Le verdict du médecin est donc sans appel. Elle va devoir fermer pour de bon la page sur laquelle sont formulées ses espoirs de fécondité.

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Le sacrifice professionnel n’est en l’occurrence pas la seule embuche qui s’est présentée à elle. « Quand je me suis mariée (avec le rugbyman Yann Delaigue, ndlr), j’ai voulu faire des enfants et j’en ai perdu, comme ça arrive à beaucoup de femmes. Ca a été un traumatisme à surmonter », raconte Cécile de Ménibus. Les fausses couches l’ont fait pleurer sur son lit d’hôpital, d’autant qu’elle prenait conscience que les occasions se feraient rares. Elle a aussi entériné le fait qu’entant que « fille de divorcés », elle ne se voyait pas « faire un enfant seule ». « Je pense qu’il faut un papa et une maman, ou deux mamans, ou deux papas, enfin une situation stable », assure l’animatrice, qui affirme de surcroît qu’au-delà du corps, c’est aussi et surtout le « cerveau » qui commande. Sur ce point, son discours se veut encore plus émouvant et solennel.

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Elle poursuit, sans détour : « Il y a deux ans, j’ai perdu ma grande sœur. Et avant ça, pendant quatre ans, je me suis occupée d’elle. Aujourd’hui, j’ai compris que toutes ces années, je m’étais interdit d’être heureuse en couple et de devenir mère alors que ma sœur était si malheureuse. Mon corps a sans doute parlé pour moi et tout bloqué. Et maintenant, je suis hors délais ». Ne lui reste finalement qu’une solution : l’adoption. Elle n’y est pas opposée, mais fixe une condition : « Je prendrais peut-être un enfant qui me ressemble un minimum. Je trouve courageux d’adopter un petit Noir ou un petit Chinois, parce que, même si aujourd’hui les mentalités ont évolué, même si la mixité est davantage acceptée, j’aurais peur de la méchanceté des gens, des enfants entre eux, du : ‘Pourquoi ta mère est blanche et pas toi ?’ » Mais Cécile de Ménibus s’autorise une marge d’erreur quant à sa réflexion : « J’ai peut-être tort », nuance-t-elle finalement en guise de point final.