Les confidences de l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, l’invitée d’Ouest-France... |
L’ancienne ministre était notre invitée, mercredi 24 mai, au siège du journal, à Chantepie (Ille-et-Vilaine), à l’occasion de la sortie d’un livre d’entretiens aux éditions Ouest-France.
Le tailleur-pantalon sera-t-il vert ou rose ? Les petites phrases sur le monde politique vont-elles voler en escadrille ? Quand on reçoit, pour la première fois, Roselyne Bachelot, au siège rennais du journal Ouest-France, on a, bien sûr, quelques espérances.
Elles n’ont pas été déçues. Le tailleur était d’un rose éclatant et les anecdotes ont fusé. Roselyne Bachelot a son franc-parler et une liberté de ton qui lui ont valu quelques ennemis dans le petit monde politique. Avec plus de quarante ans de mandat, quatre postes de ministre dans les gouvernements de trois présidents de la République, elle en connaît un rayon.
Grandeurs et bassesses du service de l’État, trahisons sur commande et retournements de veste, engagements sincères et vraies prises de risques, Roselyne Bachelot est un témoin de l’intérieur de la vie de la Ve République.
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Elle le raconte avec sincérité dans le livre d’entretiens réalisé avec notre confrère Arnaud Wajdzik et publié aux éditions Ouest-France. On la suit de ses débuts au conseil général du Maine-et-Loire jusqu’au ministère de la Culture. Le parcours d’une femme dans un monde au départ très masculin. Elle a su y trouver sa place et se faire respecter.
Elle parle de son amitié pour Jacques Chirac avec qui elle buvait des gin tonics en regardant des combats de sumo. Toute une époque ! Celle où l’on connaissait le nom des ministres, où la politique tournait moins vite sans les plateaux des chaînes d’info et leurs petites phrases. Certes, il y avait Les Guignols de l’info pour se moquer du petit monde politico-médiatique. Un mauvais souvenir pour Roselyne Bachelot qui détestait sa marionnette.