Saint-Briac. Jacques et Makiko Charrier exposent au presbytère

Jacques, homme de cinéma, a d’abord eu une première vie de céramiste et de peintre, avant de répondre aux sirènes du Septième art. Les projecteurs se sont éteints, mais le comédien à vie s’est impliqué dans l’action locale de Montreurs d’ombres.

En parallèle, il a retrouvé le plaisir de peindre et d’écrire. On retrouve ainsi les pensées, affichées en ville, du chantre de la protection de la nature et l’environnement. On aime également l’écouter déclamer les poèmes de compositeurs célèbres. Chacun prendra plaisir à découvrir une présentation de ses peintures teintées de poésie, voire de tendresse.

Makiko a quitté son Japon natal, où son talent de photographe l’a fait grimper au sommet. À Saint-Briac, elle poursuit son travail minutieux de recherche et d’expression. Ses photographies sont tout simplement des œuvres d’art. On se laisse même prendre au jeu de l’illusion.

Yves Cerf Mayer, un Briacin qui a fait le tour du monde, tombe en arrêt, devant un cliché saisi à Kyoto. « J’ai tout de suite reconnu ce paysage étonnant devant lequel je me suis arrêté, lorsque je travaillais au Japon. »

Jacques est volubile et Makiko, plus réservée. Mais, les deux font la paire et il faut prendre le temps de les écouter, pour avoir envie de refaire le tour d’une exposition aussi étonnante qu’insolite.

Jusqu’au samedi 31 décembre, exposition à l’ancien presbytère, tous les jours, de 15 h à 19 h.