Mondial Pupilles. « On fait rêver des enfants pendant quatre jours »... |
La 33e édition du Mondial Pupilles a rassemblé 1 400 joueurs de foot de moins de 13 ans, venus du monde entier. Ils étaient accueillis dans 850 familles de Plomelin et du Sud-Finistère. Entretien-bilan avec le président, Alain Bosser.
Que représente le Mondial Pupilles en chiffres ?
Pendant quatre jours, du mercredi soir au lundi matin, nous avons accueilli, pour la 33e année, 1 400 enfants répartis en 90 équipes : 18 féminines et 72 masculines. Tous ces jeunes sont hébergés dans 850 familles qu’il nous faut trouver à chaque édition dans l’un des huit centres pour les matchs des garçons (Plomelin, Combrit, Douarnenez, Primelin, GPGP, Penmarc’h, Plogastel-Saint-Germain et Pluguffan) et, depuis six ans, dans l’un des deux centres de foot féminin, Quimper et Fouesnant. Mille bénévoles travaillent dans l’organisation, dont 300 à 400 pour la seule journée du dimanche. Ils aident notamment à préparer et servir les 7 500 déjeuners, chaque jour, dans les cantines scolaires.
Quelles sont vos satisfactions à la clôture de cette 33e édition ?
Nous sommes très heureux d’avoir invité et pu faire venir Djibouti, Ho Chi Minh ou encore Téhéran, car ce n’est pas la porte à côté. Notre objectif reste le même : regrouper des gamins du monde entier pour partager leur amour du ballon. Le côté sportif, ce n’est pas l’essentiel pour nous, même si on aime bien que les meilleurs gagnent !
Des difficultés, des points à améliorer pour l’an prochain ?
La plus grosse difficulté est le transport de certaines équipes, perturbé par les grèves SNCF. Il a fallu gérer des bus. Mon grand regret, c’est l’absence de l’Olympique Lyonnais (OL), qui a refusé de venir en bus alors qu’il était censé remettre en jeu son titre de champion 2017…
Quelques nouveautés cette année ?
Oui, un freestyler qui a fait des démonstrations acrobatiques très appréciées du public. Et un livre historique qui retrace l’aventure du Mondial Pupilles depuis 33 ans.
Comment a-t-elle commencé, cette aventure ?
En 1986, des habitants de Plomelin sont partis faire un tournoi de jeunes à Clisson, en Loire-Atlantique. Ça leur a donné l’idée de faire la même chose. Comme ils ne pouvaient pas l’organiser seuls, huit centres ont été créés dans d’autres communes.
Pourquoi vous impliquez-vous dans cet événement ?
Parce que je suis un passionné de foot, que je suis de Plomelin, donc tout ce qui s’y passe m’intéresse. On fait rêver des enfants pendant quatre jours. Chaque année, il y a des larmes quand ils quittent les familles d’accueil.