Dolmen tombal
Autour du monument, nulle présence humaine,
Même les animaux ces parages ont fui :
Sinistres sont les jours, infernales les nuits,
Porteuse de malheur est l’eau de la fontaine.
À minuit l’on entend pleurer une âme en peine,
Mais tu ne verras rien sous la lune qui luit;
Dix mille feux follets sont par l’enfer conduits,
Garde-toi d’écouter leur triste cantilène.
Les morts sont délivrés de leurs terrestres liens,
Cependant, pour longtemps l’inframonde les tient ;
Leur soif de liberté n’est donc pas assouvie.
Aussi, je ne suis pas pressé de m’en aller ;
Tant qu’il me reste un peu de pente à dévaler,
Tu ne m’entendras pas me plaindre de la vie.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=cotel/tombeau
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/mon-tombeau-mon-joli-tombeau
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Brr… un sonnet d’inframonde 😬🍷🌸
(petite coquille au 4ème vers)
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merci !
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Pingback: Dolmen tombal – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Dolmen tripode
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En équilibre isostatique,
Je ne fais rien d’acrobatique ;
Je m’amuse en développant
Des phrases anagrammatiques.
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