Aérovestale
Ma trajectoire, c’est la dérive éternelle,
Car je suis, pour toujours la vestale des airs ;
C’est dur par mauvais temps, c’est plaisant par temps clair,
Je ne vous apprends rien, la chose est naturelle.
Ma mère, dit-on, fut une vive étincelle,
Et mon père un grand bloc de minerai de fer ;
Or, leur rencontre fit s’allumer des éclairs
Et j’ouvris aussitôt mes délicates ailes.
Le Seigneur Azazel en fut déconcerté,
Sur qui Freud écrivit une page sublime ;
Il sentit dans son coeur se creuser un abîme.
Depuis tout ce temps-là, je plane en liberté,
Je ne distingue point le réel de mes rêves ;
Je ne sais si ma vie fut bien longue, ou fort brève.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-mort-de-l-aigle
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=heredia/la-mort-de-l-aigle
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Pingback: Aérovestale – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)