Tendresse de la baleine
Je te vois naviguer près des rives d’Armor,
Sur ton immense corps sont des reflets solaires ;
Ainsi voguaient jadis d’imposantes galères,
Vers Rome transportant de fabuleux trésors.
Tu n’es plus un gibier pour les pêcheurs du port,
Tu ne rencontres plus que des nefs débonnaires ;
À Brest je n’entends plus résonner le tonnerre,
Ni les marins jurer par les mille sabords.
Baleines et dauphins bientôt nous parleront,
C’est cela que m’a dit Maître Gaston Miron ;
Ils diront quelques mots, sans faire de vacarme.
Ils nous raconteront les récifs enchantés
Sur lesquels on entend la sirène chanter,
Eux qui en aucun cas ne tombent sous son charme.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/helene-3
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=valery/helene
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