Sagesse du poisson volant
Je survole un village et ses humbles bicoques,
Puis je m’en vais planer sur les monts éternels ;
Le grand soleil m’accorde un regard paternel,
Lui dont le noble corps traverse les époques.
Faute d’un cachalot, je me nourris d’un phoque,
J’arrive à capturer les aigles dans le ciel ;
Je dévore le tigre et l’ours mangeur de miel,
D’être ainsi menacés, cela les interloque.
De la lune d’automne absorbant la lumière,
Je prélève une étoile au fond du firmament ;
Le nocturne dragon me poursuit vainement.
Tels sont, vous le voyez, mes divers aliments,
Puis je fais tout descendre avec un peu de bière ;
Pourtant, je n’ai jamais mangé la tavernière.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-belges-et-la-lune
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=apollinaire/au-ciel
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Bonsoir Cochonfucius, il y a un petit problème avec cette image, elle n’apparaît pas, peux-tu faire quelque chose? Et c’est pareil pour le “Boeuf de Cléopâtre”
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Je regarde.
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L’image :
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Boeuf :
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Pingback: Sagesse du poisson volant – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)