Fleur d’uchronie
Elle orne seulement la cinquième saison,
Fleur des temps incertains, fleur des grandes alarmes;
Par son pouvoir magique elle sèche nos larmes,
L’amour universel est en sa floraison.
D’autres fleurs dans leur coeur distillent des poisons,
Mais celle-ci nous offre uniquement ses charmes;
Un guerrier qui la voit va déposer les armes
Pour répandre aussitôt des bienfaits à foison.
Les elfes du jardin cessent leurs moqueries,
Je peux les voir danser sur la friche fleurie ;
Leur doux regard est bleu comme l’azur des cieux.
Puis Marie-Madeleine en cueille pour les Douze,
Pour Sainte Marthe aussi dont elle fut jalouse;
La fleur est un témoin de la grandeur de Dieu.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/jason-et-medee
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=heredia/jason-et-medee
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Pingback: Fleur d’uchronie – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Je ne trouve plus où j’ai mis ma bafouille d’hier soir, peut-être l’as-tu supprimée, en tous les cas, j’ai retrouvé la citation que je cherchais :
Le reproche le plus grave à faire aux régimes policiers est qu’ils obligent à détruire, par mesure de prudence, lettres et journaux intimes, c’est-à-dire ce qu’il y a de moins faux en littérature.
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https://paysdepoesie.wordpress.com/2015/01/30/douceur-eremitique/comment-page-1/#comment-20451
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En fait ça n’est pas la meilleure citation de Cioran à bien y regarder et peut-être en dit-elle beaucoup sur lui, dans le tableau de Bosch, «Le Samaritain», sans doute aurait-il été sous le pont, avec ses livres alors que d’autres secouraient le voyageur.
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Quand on a de bons livres, on est moins disponible. 🙂
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Oui, j’y ai pensé aussi… C’est vrai que je m’y plonge souvent dans ce bouquin, les œuvres complètes de Cioran, et je le lis par tout petit bouts en l’ouvrant au hasard, je le picore, ce qui me frappe, c’est justement, par rapport à la citation précédente, son authenticité, une volonté farouche de justesse dans l’expression de sa pensée, pas un mot de trop, ni en surplus, ça ce ressent dans ses interviews, un ton très naturel, et un certain enthousiasme, il donne l’impression de ne pas avoir préparé ses réponses de les découvrir en même temps que nous. Entre dîner avec René Char ou Cioran, je crois que je préférerait avec Cioran, il semble très convivial, pourtant j’ai plus de respect pour l’homme qu’a été René Char, qui lui ne se cacherait sans doute pas sous le pont du tableau de Bosch. Il paraît que Cioran était gai en société, il l’a écrit lui-même. Moi aussi je le suis, quand je suis parti de mon ancien boulot, après 15 ans, une personne m’a dit « Ah ! Qu’est-ce qu’on a ri avec vous ! », ça m’a étonné je me sens si travaillé de l’intérieur, si sombre parfois, que je puisse avoir laissé cette image. Mais bon, c’est un fait que je ne rate pas une occasion de faire rire, ou d’essayer, le plaisir d’offrir.
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Cioran avait organisé son existence de telle sorte qu’il était toujours parfaitement à l’aise avec lui-même, et donc avec les autres.
Un peu comme Diogène, alors que René Char est un combattant, presque spartiate.
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“Un peu comme Diogène, alors que René Char est un combattant, presque spartiate.”, d’où son patronyme.
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René Char de Guerre.
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