Chantecler de janvier
Il chante à la taverne, ainsi qu’en d’autres lieux,
Pour son frère Cochon, pour sa soeur Hirondelle ;
Son chant peut célébrer les choses les plus belles,
La Terre où nous vivons, l’inframonde et les cieux.
Jadis il fit un hymne à la gloire de Dieu
Mais il chante à présent les jolies demoiselles ;
Pensant que nulle vie n’est vraiment éternelle,
Il dit que chacun doit en user de son mieux.
Son oeuvre est un recueil de sagesse légère
Qui à nos sentiments n’est jamais étrangère ;
Car des pleurs et du rire il connaît la saveur.
Que l’adversité vienne, il la regarde en face,
Sans pourtant s’occuper de ce qui le dépasse ;
C’est un vieux plaisantin, ce n’est pas un sauveur.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-adieux-du-coq
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=selve/sur-l-evangile-de-l-annonciation
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Pingback: Chantecler de janvier – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)