Cet arbre se croit un phénix
L’arbre-phénix est prêt pour son apothéose
Et son dernier oiseau ce matin s’en alla.
Le feu brûle assez fort, la flamme n’est pas rose,
C’est un bûcher d’enfer au jardin que voilà.
Qu’un arbre en use ainsi, peu fréquente est la chose ;
Il crée de la stupeur chez son frère lilas
Et chez les grands rochers qui au bois se reposent,
Lui qui cette intention jamais ne dévoila.
Le feu brûle bien fort, mais il n’est pas féroce,
L’arbre n’éprouve point de tortures atroces ;
Un certain inconfort, mais il reste de bois.
Puis son tronc s’obscurcit, comme un fantôme, au centre
Du brasier rouge et blanc qui l’avale en son ventre.
Il ne renaîtra pas, mais ça le laisse froid.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/leclatante-victoire-de-sarrebruck
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rimbaud/l-eclatante-victoire-de-sarrebruck
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Pingback: Cet arbre se croit un phénix – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Le jeu des saisons
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L’arbre est un phénix,
Feuille qui meurt en automne
Au printemps renaît.
Pierrette en Héraldie
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Je tourne un sablier
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L’automne était loin
Et l’automne va renaître,
Ainsi vont les jours.
Pierrette en Héraldie
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Arbre rouge
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Je suis le bel arbre de gueules ;
D’innombrables dryades veulent
Passer leur vie à mes côtés,
Je n’en ai choisi qu’une seule.
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