Crevette vagabonde
La crevette navigue aux océans qu’elle aime ;
Le soleil peut brûler, les pluies peuvent tomber,
Quand on reste dans l’onde, on s’y peut dérober,
Car l’illustre Gribouille en fit un théorème.
La crevette est subtile, elle aime les poèmes,
Même ceux dont l’auteur est un peu perturbé ;
Tous ces textes anciens sont de grâce enrobés,
On les apprécie même en l’absence de thème.
Ses jours sont apaisés, son sommeil est limpide,
Si l’on scrute son coeur, on croirait qu’il est vide ;
Les sirènes, pourtant, en connaissent le fond.
Une algue des récifs, que nul fruit ne surpasse,
Se dilue dans son corps et semble un vin de glace,
Tel qu’au plus haut des cieux les archanges le font.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/de-profundis-clamavi
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=baudelaire/de-profundis-clamavi
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Pingback: Crevette vagabonde – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
C’est le même problème à chaque fois qu’il aime,
Il couvre de cadeaux (des bijoux, des robes et
Des voyages) sa belle, et la laisse tomber,
Cela est aussi sûr que l’est un théorème.
Elle l’apprend toujours par les mots d’un poème,
Dans lequel il explique être trop perturbé
Et trop nul pour elle ; un discours enrobé
De moult précautions car il craint l’anathème.
Il avait supposé les choses plus limpides,
Qu’il n’éprouverait plus cet cet insondable vide ;
La vie n’est que douleur quand les liens se défont.
L’amour est le plus fort, de loin il nous surpasse,
Sa pleine liberté ne laisse pas de glace,
On l’aime aussi pour ça, si l’on y pense, au fond.
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portrait de 太宰 治 Dazai Osamu
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C’est le même problème à chaque fois qu’il aime,
Il couvre de cadeaux (des bijoux, des robes et
Des voyages) sa belle, et la laisse tomber,
Cela est aussi sûr que l’est un théorème.
Elle l’apprend toujours par les mots d’un poème,
Dans lequel il explique être trop perturbé
Et trop nul pour elle ; un discours enrobé
De moult précautions car il craint l’anathème.
Il avait supposé les choses plus limpides,
Qu’il n’éprouverait plus cet insondable vide ;
La vie n’est que douleur quand les liens se défont.
L’amour est le plus fort, de loin il nous surpasse,
Sa pleine liberté ne laisse pas de glace,
On l’aime aussi pour ça, si l’on y pense, au fond.
Merci pour l’image.
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