Sagesse d’une coquille
Saint-Jacques, tu écris des poèmes d’amour ;
Tu as le souvenir d’une Aphrodite nue
Que tu fis naviguer par les mers inconnues,
Dans la splendeur des nuits, sur l’écume des jours.
Le corps de la déesse a pu te sembler lourd,
Mais pour elle, aussi bien, tu atteindrais les nues
Ou même l’inframonde aux sombres avenues,
Aux charmes de Vénus ton grand coeur n’est pas sourd.
Puisse ta poésie ne pas être étouffée ;
Tu ne la produis point pour gagner des trophées,
Tu ne l’annonces point en battant le tambour.
Les muses savent bien que tu leur fais la cour,
Et comme, paraît-il, elles sont un peu fées,
Tu gagneras peut-être un corps de troubadour.
Il y a une coquille sans qu’une correction soit nécessaire.
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Voir en effet
https://unproductivepoetry.wordpress.com/2010/04/28/boris-vian-axiome/
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Pour être très précis, dans l’axiome il ne s’agit pas d’un coquille mais d’un bourdon (omission d’une lettre).
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AXIOME
Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.
Boris Vian
Il eût été plus adapté de dire «et ceci constitue précisément une couille» mais je ne suis pas sûr qu’à l’époque où il a écrit cet axiome, une couille ait la signification en langage familier d’erreur.
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Voir aussi
http://www.google.fr/search?q=couille+%22aussi+bien+que%22+coquille
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Voir aussi
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/maussaderie
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=cros/maussaderie
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Pingback: Sagesse d’une coquille – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
En typographie,
un bourdon désigne le
manque d’une lettre,
par exemple dans « La bite
est ferme » il y en a deux.
Je ne te donne pas d’indices car tu n’en as pas besoin.
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Le titre c’est «Double bourdon»
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