Le seigneur de Fomalhaut
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Il porte un sceptre d’or, qui jamais ne se brise ;
Il a son confesseur, auquel vont ses aveux,
Ganymède mignon qui brosse ses cheveux
De sorte qu’au jardin, ils volent dans la brise.
Quand ils sont seul à seul, leurs regards s’électrisent,
La flamme parcourant leur système nerveux
Brille plus, mille fois, que de l’astre les feux ;
Un maître, un échanson qui l’un l’autre se grisent.
Altaïr et Véga resplendissent aux cieux,
Mais Fomalhaut a plus de splendeur à nos yeux ;
On l’observe de loin, même à travers la brume,
Rassasié, le seigneur pousse un léger soupir ;
Partageant avec lui d’élégants souvenirs,
Ganymède se sent léger comme une plume.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lentement-doucement
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=samain/lentement-doucement-de-peur-qu-elle-se-brise
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2016/11/le-seigneur-de-fomalhaut.html
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Échanson barbare
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Pour verser la bonne liqueur,
Je sais qu’il y va de bon coeur ;
« Même, quelquefois, ça déborde »
A dit le roi, d’un ton moqueur.
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