Diable-veau vert
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L’heureux diable-veau vert rit comme une baleine,
Ne craignant ni la pluie, ni le soleil ardent ;
Ses regards amusés, alentour s’étendant,
Parcourent avec joie la colline et la plaine.
Il salue Maître Coq, trônant sur son clocher ;
S’il va boire en taverne, on lui ouvre une ardoise,
S’il choisit du tissu, c’est quatre sols par toise,
Il a droit aux plus beaux des produits maraîchers.
Je ne peux m’empêcher de sourire à sa vue,
C’est un vrai campagnard, un enfant du terreau,
Il peut manger du foin, l’été, par tombereaux,
Et, très facilement, m’accorde une entrevue.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=verhaeren/les-plaines–partout-d-herbes-en-mai-d-orges-en-juillet-pleines
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2016/07/diable-veau-vert.html
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Merci, merci, merci. Très bonne journée. Bien cordialement.Louise Salmone
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🙂
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