Huitième village
Image du blog Herald Dick Magazine
De gueules sont posés, sur un chevron d’argent,
Six arbres arrachés, admirable est la chose,
Ainsi que l’aigle en chef, qu’accompagnent deux roses,
Puis en pointe la flamme, avec le fer tranchant.
Un tel blason d’azur, émail du firmament,
Est celui d’un village aux mille fleurs écloses,
Dont buveurs en taverne un soir paisible arrosent ;
On les a vus, ce jour, oeuvrer modérément.
Le village est inclus dans la ville orgueilleuse
Où grouille chaque jour une foule nombreuse,
Même dans son sous-sol, en des tunnels profonds.
Ces citadins, l’été, se révèlent plus tendres,
Et de meilleure humeur, et mieux faits pour s’entendre,
On s’aperçoit alors qu’ils n’ont pas mauvais fond.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=le-saulx/qui-peut-en-son-esprit-comprendre-entierement
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/07/huitieme-village.html
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Pingback: Huitième village – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)