Quatre saisons, quatre fleurs

nenuphars

Composition de Cochonfucius

Le nénuphar de sable aimait l’obscurité ;
De gueules, son comparse était vraiment splendide ;
D’hermine, leur cousin prenait des airs morbides.
Le nénuphar d’argent embellissait l’été.

Ils ne venaient pas tous aux endroits souhaités ;
Au bord de leur étang, le sol parfois aride
Faisait le désespoir de l’ondine timide
Dont j’aimais la tendresse et l’immobilité.

Aucunement, vois-tu, de préférence n’ai-je
Pour un jour de soleil ou pour un jour de neige :
De l’ondine, jamais ne varie la pâleur.

La feuille de sinople accueille une grenouille
À peine distinguée, tant la brume la brouille ;
Du fier printemps, déjà, se montre la couleur.