Collectionneur
Composition de Cochonfucius
Je parcours un recueil de poèmes anciens,
J’en apprécie le ton, j’en admire l’allure ;
Même, ils chantent en moi, silencieux musiciens,
Et me font voyager, tels de larges voilures.
Plus qu’un raisonnement aristotélicien,
D’un poète farceur m’enchante la parlure ;
Plus que les songes creux des métaphysiciens,
J’aime, d’un bref sonnet, la fine ciselure.
Je lis et je relis avec le plus grand soin,
Prenant parfois le temps d’avaler une chope ;
Je commente l’écrit, je réponds point par point
Sans user, toutefois, d’un trop fin microscope ;
Puis, des bardes qui m’ont fait naviguer au loin,
J’apporte le portrait au grand trombinoscope.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/oraison-du-soir
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rimbaud/oraison-du-soir
et encore
http://unproductivepoetry.wordpress.com/2010/03/18/arthur-rimbaud-oraison-du-soir-1871/
sans oublier
http://tarogramme.wordpress.com/2014/02/04/oraison-du-soir/
et pourquoi pas
https://nouvelleheraldie.blogspot.com/2020/11/de-bury-quebec-canada-ecartele-en.html
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