Loin des muses

gaste foret

Forêt dont toute muse est aujourd’hui absente,
J’aime tes chers oiseaux et leurs aimables mots ;
On croirait éprouver l’émotion qu’ils ressentent,
Même si l’on ne sait la source de leurs maux.

Merci de me parler, oiseaux pareils aux anges,
Avec tant de candeur et de civilité :
Merci de m’écouter, forêt où rien ne change,
Forêt aux noirs chemins, merci de m’abriter.