Liberté de rêver
Toile de Karl Brullof
Que nul ne soit contraint de combattre sans trêve,
Maint travail se prépare au souffle du dormeur ;
Et s’il ne perçoit pas ce qui, en lui, se lève,
Au moment opportun le connaîtra son coeur.
Laissez-le s’incliner dans son temps qui s’achève,
Il pourra découvrir une autre profondeur.
Puisqu’il n’a plus en lui que cette faible sève,
Épargnez-lui l’effort, épargnez-lui la peur.
Le poète est lui-même au temps de son repos ;
C’est là qu’il sait tenir de plus nobles propos,
Charmer de ses bons mots la lectrice qui l’aime ;
Ou, si cette vie n’est qu’un songe intermittent,
S’il n’est point de serpent, ni d’Ève, ni d’Adam,
Qu’importent nos efforts, qu’importe ce poème ?
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/tu-sois-la-bienvenue-o-bienheureuse-treve
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=bellay/tu-sois-la-bienvenue-o-bienheureuse-treve-
sans oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/03/liberte-de-rever.html
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Sur quatre pieds
———
Coeur de poète,
Doux fruit vermeil ;
C’est jour de fête,
Jour de soleil.
Chante à tue-tête,
Sois en éveil ;
Ce corps s’apprête,
Simple appareil.
Âme mondaine,
Amours lointaines,
Quelques soupirs.
Beuverie franche,
Vieux souvenirs,
Calme dimanche.
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Pingback: Liberté de rêver – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)