Vieux récit
Toile de Heinrich Bloch
Le dit du charpentier n’est point une romance
Qu’on se réciterait en buvant du vin blanc ;
C’est un sombre récit qu’on évoque en tremblant,
Et qui ne finit point aussi bien qu’il commence.
Un prophète perdu sur cette Terre immense,
Exposé dès l’abord aux sarcasmes mordants :
Il insista, disant bienheureux les perdants,
Et que lève le blé quand se meurt la semence.
Un peuple se nourrit de ses fables, toujours,
Et des imprécations du dernier de ses jours,
Quand un larron douta de ses dons prophétiques ;
J’en appris autrefois, dans un livre, en latin,
(D’autres vont préférer le grec de Constantin),
Et je me les récite, au soir, sous les portiques.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=nerval/delfica
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/delfica
et aussi
http://hadrilenain.wordpress.com/2008/02/15/retour-au-paganisme/
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Pingback: Vieux récit – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Sed libera nos a malo
Elle qui croyait vivre une belle romance,
De celles qui conduisent à se vêtir de blanc,
Pour s’unir à jamais, devant Dieu, tout tremblant
Du bonheur de s’aimer, les ennuis recommencent ;
À lui se refusant du fait d’un mal immense
Au niveau de son chef (dans l’âme, la mort dans),
Son nouveau compagnon, sa dignité perdant,
Veut l’obliger, de force, à prendre sa semence.
Malgré ses repoussades, il insiste toujours,
La violence s’accroit, elle craint pour ses jours,
Prie, bien qu’elle se crût, jusqu’alors, hérétique.
Les mots du Notre Père arrivent en latin
Aux oreilles du vil et puissant Constantin,
Qui fort heureusement, n’y est pas hermétique.
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Elle qui croyait vivre une belle romance,
De celles qui conduisent à se vêtir de blanc,
Pour s’unir à jamais, devant Dieu, tout tremblant
Du bonheur de s’aimer ! Les ennuis recommencent :
Comme elle ne veut pas, du fait d’un mal immense,
D’un rapport sexuel, son ancien prétendant,
Devenu son amant, sa dignité perdant,
Veut l’obliger, de force, à prendre sa semence.
Malgré ses repoussades, il insiste toujours,
La violence s’accroit, elle craint pour ses jours,
Prie, bien qu’elle se crût, jusqu’alors, hérétique.
Les mots du Notre Père arrivent en latin
Aux oreilles du vil et puissant Constantin,
Qui fort heureusement, n’y est pas hermétique.
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La fin du Notre Père arrive en latin
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Puis en appelle à Dieu, son ultime tactique.
Sa vibrante prière arrive en latin,
À son destinataire, à l’écoute ce matin,
Qui foudroie d’un éclair l’agresseur hérétique.
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Qui lui lance un éclair, efficace pratique.
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Elle qui croyait vivre une belle romance,
De celles qui conduisent à se vêtir de blanc,
Pour s’unir à jamais, devant Dieu, tout tremblant
Du bonheur de s’aimer ! Les ennuis recommencent :
Comme elle ne veut pas, du fait d’un mal immense,
D’un rapport sexuel, son ancien prétendant,
Devenu son amant, sa dignité perdant,
Veut l’obliger, de force, à prendre sa semence.
Ses assauts sont contrés, mais il revient toujours,
La violence s’accroît, elle craint pour ses jours,
Et prie en dernier recours, n’étant pas hérétique.
C’est alors qu’un éclair tue le vil Constantin,
Preuve que le bon Dieu, c’est pas du baratin ;
À l’appel du croyant, il n’est pas hermétique.
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C’est dommage d’un côté, j’avais ardemment hérétique dans une version précédente, ça ressemble ou c’est un oxymore, mais c’était moins bon pour la fluidité de l’histoire.
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Je suis le chemin, la vérité et la vie. Il a une grande confiance en lui, c’est inhumain, une telle confiance, ça le rend crédible comme dieu.
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🙂
Citation :
Le couteau au-dessus du corps,
Il entendait chanter bien fort
Le sang : “Je suis, marches rougies,
La résurrection et la vie”.
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/09/20/victor/
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