Prométhée
Toile de Elsie Russel
Quand vient l’aurore,
Il me dévore,
Ce cher vautour ;
Quand vient le jour,
Mélancolie
Devient folie.
Sous ton laurier,
Zeus meurtrier,
Tu fais paraître
Ton oeil de maître,
Ton front fumant
De roi dément.
Mords ma poitrine,
Hydre marine,
Oiseau grossier,
Vil carnassier ,
Que ta furie
En soit fleurie.
Mon coeur assis
Fait le récit
De quelques fautes,
De quelques hôtes
Qui ont couvert
Tous ces travers.
Je n’ai louange
Que de la fange ;
Ni roi ni dieu,
Mais près des cieux,
Sans funérailles
Sont mes entrailles.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/hesiode
LikeLike
Vautour fauve
———
De torturer ce Prométhée
Mon âme n’est pas enchantée,
Cette pénible tâche, elle est,
De plus, trop souvent répétée.
LikeLike