Fin d’une dynastie

barbar

Les voisins de l’Empire, étant ses ennemis,
Se sont ligués entre eux pour sa grande infortune :
Ils en avaient assez de se trouver soumis
À la loi du tribut, cette charge importune.

Occupant la campagne, asservissant les villes,
Quand les meilleurs soldats sont tombés sous leurs coups,
Ils ont apprivoisé les peuplades civiles
En offrant leur butin, sans faire de jaloux.

L’empereur s’est caché, ses ministres aussi.
Des nobles d’autrefois, plus un ne revendique
Même un petit lambeau de pouvoir politique.

Pour le Dieu des combats, ce n’est pas un souci,
Il trône dans son temple avec un fier sourire ;
Le chaos lui plaît mieux qu’un immuable Empire.