Crocolionne
Assemblage de Cochonfucius
Dans les tréfonds d’un caveau noir,
J’entends chanter la crocolionne ;
Du cimetière, vers le soir,
Cette habitante m’impressionne.
Que chante-t-elle : une prière ?
Une villanelle d’antan ?
Sa voix murmure sous la pierre,
Presque personne ne l’entend.
Jamais sa force ne s’augmente,
Faute de trouver à manger ;
Son âme est à peine vivante,
Son existence est en danger.
Elle survit dans la poussière,
On ne lui donne plus les morts ;
Des crocolionnes la dernière
Sans fin nous dit son triste sort.
La crocolionne qui soupire
Dans les confins des lieux sacrés
Aimerait mieux être un vampire
Nourri de vie au goût sucré !
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/vampire
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=segalen/vampire
sans oublier
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/hyenes.html
et même
https://paysdepoesie.wordpress.com/2016/08/14/sagesse-du-crocolion/
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Mangeons des crocolionnes !
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Cette intervention foireuse parle des crocolionnes.
Une maka vache, on n’abandonne pas cela. Pour le meilleur et pour le pire en ce monde. Mais la catruie n’a pas encore de message sur son livre, vous devriez aller signer la page de garde.
Ne traversez point le pâturage par les nuits sans lune, car la cracoujument vous traquerait. Seule pourrait alors vous sauver la protection de la quetzalsylphide, mais elles se font rares.
Des caribiches, en revanche, ça ne manque pas dans les parages. Même si vous cherchez une pécatigresse, je vous trouve cela dans les heures qui viennent, si les chackorriganes ne se mettent pas en travers de mon chemin. Et même dans ce cas, la marsunormalienne favorisera mes plans.
Ne confiez aucune mission aux pseudo-snarkettes, ce sont des créatures paresseuses. Pour une efficacité maximale, c’est à la jack-ratte qu’il faut s’adresser. Sauf si elle s’est vendue à la plugueuse ou aux ananonnes, sur les conseils de la scorscoute.
Pour ce qui est de baliser les itinéraires de la trogloniaise, la phacodiaconesse demandera aux sapamutantes de vérifier le travail des pourcanuses et de tenir les guanafriponnes à l’écart du chantier.
Ne cherchez pas la connaissance auprès de la badruidesse, ni de la glaboutsarine, encore moins de la dorycariatide. Ces initiatrices trompeuses ont été instruites par la drareine, il est vraiment inutile que la pufbaronne vous fasse un dessin. En revanche, écoutez la parole de la tasserpunkette, elle dit des choses pertinentes, qui prolongent utilement les vaticinations de la circapapesse.
Ras le bol de ces monstres et des cynopouilles, cria la chrysmerlette, j’en ai assez entendu pour ce soir. Avec la scarabufflonne et la bigorlionne, elle se rendit au petit restaurant-goûtant, tenu par la garlouve pour y dévorer des phacofougresses rôties à la broche, farcies avec des molcrabiotes.
Quel monde invraisemblable ! que ne suis-je un familier des monstres.
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Villanelle, d’après Patrick Gillespie:
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/gsp.html
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Crocolion de pourpre
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De grands talents ils m’équipèrent,
Ceux qui furent mes deux grands-pères ;
Ma double gueule me permet
D’être un carnivore prospère.
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