Aérien palefroi

pegase

Pégase prend son vol avec un air joyeux, 
Il suit le droit chemin, sans qu’on ne l’admoneste, 
Fier palefroi qui va par les routes célestes. 
Je ne sais plus si c’est un cheval, ou un dieu. 

L’éclat de l’Univers, reflété dans ses yeux, 
En toute majesté se montre et manifeste ; 
Rencontrant Jupiter, il incline, modeste, 
Sa crinière aux reflets éclatants et soyeux. 

Les chemins du  cosmos n’ont point de crépuscule ; 
La foule des vivants jamais ne s’y bouscule, 
Car ils sont réservés aux êtres immortels. 

Loin, sur une planète aux lunes de topaze, 
Des chevaux à Pégase ont dressé un autel 
Où l’attend son avoine, en un immense vase.