Eros et Bacchus
Toile de Pieter Moninckx
Cupidon, freluquet, un litre te suffit
Pour te tromper de cible en décochant ta flèche ;
Et vraiment, chaque fois qu’un tavernier t’allèche,
Tes tirs à la raison sont autant de défis.
Cupidon, qui d’orgueil est quelque peu bouffi,
Ne reconnaît jamais qu’il est battu en brèche ;
Les coeurs mal assortis sous ses yeux se dessèchent,
Et le dieu leur sourit, de vanité confit.
Moraliser sur ça, je n’en ai point envie ;
Je dirai seulement : c’est ainsi ; c’est la vie,
On n’y comprend parfois plus rien, conclut Arvers.
Ça fait pourtant partie de l’honneur des poètes
De dire à Cupidon : n’offre point de conquêtes
Quant ton arc est tenu à tort et à travers.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-cheveux-d-amaranthe
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=privat_d_anglemont/sonnet–un-livre-n-aurait-pas-suffi
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Pingback: Eros et Bacchus – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)