Crocodile et pluvian
Dessin de Gotlib
Le crocodile, un jour, disait à un pluvian :
Es-tu sûr de pouvoir exercer, toi, dentiste,
Qui, selon les meilleurs de nos zoologistes,
Comme tous les oiseaux, es dépourvu de dents ?
Le pluvian, bien peinard, sourit en répondant :
Toi qui n’as pas de coeur, méchant reptile triste,
Pour montrer tes émois, fréquemment, tu insistes,
Et sur les bords du Nil, tu vas, larmes versant…
Le boulanger n’est pas un bonhomme en farine,
La boussole n’est pas une bête marine,
Un grand livre n’est pas un animal lecteur.
Le feu n’est point dans l’âtre une chose frileuse,
Ni le papier, non plus, une entité liseuse ;
De poèmes n’est point le poète amateur.
Voir
http://www.forum-metaphysique.com/t4253p260-sagesse-du-pluvian#306122
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Pingback: Crocodile et pluvian – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Une publication de Berthelin et Gotlib (1968) sur le pluvian
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Dans des temps très anciens, Cochonfucius acquit la sagesse en lisant les traités de l’illustre Gotlib. Ce dernier, dans le quatre cent quarantième numéro d’un prodigieux hebdomadaire, s’était enquis du nom et des comportements de l’oiseau qui nettoie les dents du crocodile, sauf d’ailleurs le premier avril où il lui joue des tours pendables.
Lisons la suite sur des coupures du quatre cent quarante-huitième numéro.
Jean-Jacques Réghem souligne la conscience professionnelle de cet oiseau. Gérard Hubert-Richou parle des relations entre pluvians et éléphants d’Afrique. Citons encore les brillantes contributions de P. Lecrenais sur le rhinocéros, de L. Pierre Pont sur la pelleteuse, de Michel Petit sur le lézard et de Jean-Paul Mouquet sur l’hippopotame.
Cochonfucius, facétieusement affublé du patronyme de Berthelin qu’il adopte en certaines occasions ludiques, met en scène le pluvian et Tarzan.
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