Les dernières paroles de Lao-Tseu
Photographie de Photocello called
Lao-Tseu, délaissant la condition humaine,
Se métamorphosa en un grand singe roux.
Il fut l’orang-outan, primate agile et doux,
Menant une existence on ne peut plus sereine.
Mais son vieil ennemi, le grand vent de la plaine,
S’envole à sa recherche en hurlant comme un fou ;
Aussitôt que ce vent parvient à savoir où
Le maître est réfugié, sa fureur l’y emmène.
C’est ainsi que survint la tempête fatale,
Et que fut dévastée la forêt tropicale
Qui servait de tanière au vieil orang-outan.
Vainement, le grand singe à l’arbre centenaire
S’accroche, il est lancé au loin dans l’atmosphère,
Disant : « Orang-outan en emporte le vent. »
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/03/16/premieres-paroles-de-lao-tseu/
et aussi
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-dame
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Pauvre mémoire
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Le vent qui vint devant devant ma porte,
Il a mes quelques amis pris,
Ce sont amis que vent emporte.
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