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Kamasutra – Ma meilleure position sexuelle : La position de l’éléphant

3h55…Insomnie. Mon sexe frétille.

Je ferme les yeux et je sens encore sa queue glisser en moi. Un goût de trop peu lors de sa venue d’hier après-midi.

— J’ai envie de te prendre sans préliminaires, par derrière.

— Viens, on monte.

Très vite, nous avons trouvé notre position. Celle qui en quelques mouvements me fait couler, me paralyse de plaisir. Celle qui, en quelques va-et-vient lui fait perdre ses moyens. Celle qui nous excite, celle qui fait qu’on aime baiser. Celle du Kamasutra : La position de l’éléphant.

En vous écrivant ses mots, je le sens de nouveau en moi. Je suis excitée. J’ai envie de lui, encore et encore. Pas de jouir, pas d’un mec, non, je le veux lui, je veux son sexe en moi encore et encore. Je veux cette position. Elle m’obsède, elle m’excite, elle me fait mouiller en vous écrivant ces lignes. Elle réveille en moi des pulsions quasi-incontrôlables. Je le veux, je veux qu’il me baise encore et encore.

Je ne sais pas si vous arrivez à percevoir à quel point sentir son gland rentrer en moi me rend dingue. Je le sens aussi bien qu’il me sent. C’est tellement fort qu’il ne peut rester trop longtemps à me prendre de cette position. C’est à chaque fois trop court, pour moi, qui pourrais rester comme ça pendant des heures.

Je le sens fragile quand il passe sa main doucement dans le creux de mon dos. Doucement, il la glisse de mes hanches jusqu’au début de mes fesses.

— Il faut que je me calme.

Il se pose alors au dessus de moi et je prends le relais. Un mouvement encore plus dangereux qui ne fait qu’augmenter le plaisir et son envie de jouir. Mais c’est tellement bon. Je serre les fesses et les fait monter et descendre doucement. Je suis tellement humide que tout glisse. Son bas-ventre contre mon cul. Son sexe se dirige parfaitement sur la trajectoire que je l’invite à suivre.

Je sens ses doigts, de part et d’autre, serrer mon postérieur et ses ongles rentrés dans ma peau. J’adore. Cette vision de ses mains qui me prennent par-derrière me rend folle, elle me stimule. Ajoutez à cela quelques respirations fortes et haletantes, et il fait de moi une furie.

Pour le calmer, pour me calmer, on change de position. Je suis à présent  allongée sur lui. Nos corps ne font plus qu’un. Je me place assez bas pour que sa verge soit juste à l’entrée de mon sexe. Des petits mouvements pour être certaine qu’il ne sorte pas de moi. Quelques centimètres à chaque va-et-vient suffisent pour nous sentir parfaitement. Son gland vient cogner la lisière de mon vagin. Cette position confirme que ce n’est pas la taille qui compte, mais bien la façon dont on se positionne. Il suffit de légères pénétrations pour me faire mouiller à nouveau. Cette posture nous permet de nous embrasser. J’aime nos baisers goulûment mouillés et puissants. Dans ces moments de plaisir intense, je veux le sentir, je veux le manger, le bouffer. Il m’arrive souvent de sucer sa langue comme je pourrais sucer sa bite. Je la serre entre mes lèvres fermement et fait des va-et-vient profonds. J’aime sentir sa salive débordée d’excitation et devenir tellement intense et présente qu’il faut que je l’avale. Tous ces échanges de liquides sexuels peuvent sembler dégueulasses, mais à cet instant, ni lui, ni moi ne nous posons de questions. On vit ce moment comme on le sent. Emportés par nos gestes et nos envies respectives qui semblent, le temps d’un instant, se coordonner avec une précision parfaite. En accord sur ce que l’on désire l’un et l’autre, ces excès rendent nos ébats juste sensationnels.

La pression légèrement abaissée, je l’invite à reprendre notre position, celle par derrière, celle qui m’a fait jouir deux fois, celle qui m’émoustille. Celle qui le fera jouir, mais pas tout de suite. Non, avant, il reprendra un rythme lent pour à nouveau s’imprégner de ses sensations qui nous font vibrer.

Pressant mes cuisses l’une contre l’autre, chacune de ses pénétrations est une révérence à ma vulve. Son gland y rencontre mon clitoris qui prend plaisir non dissimulé à chacune de ses bousculades. Je sens parfaitement le chemin que sa verge prend pour venir me stimuler. Un coup de bassin, et sa queue me pénètre à nouveau. Je remonte le cul et il s’enfonce au plus profond de moi. Je me tortille afin que chaque centimètre de son pénis rentre dans mon être. Je le sens si fort. Ça me fait mal, mais il s’avance encore jusqu’à ce que je jouisse et que coule dans mon intérieur le fruit de ce geste à la fois douloureux et tellement orgasmique. Ce liquide chaud qu’il sent jusqu’à son pubis sera la sensation ultime qui le fera jouir sur mes fesses bombées.

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