Prince Xavier de Bourbon-Parme
Prince Xavier de Bourbon-Parme
Prince Xavier de Bourbon-Parme (1960)
Prince Xavier de Bourbon-Parme avec son épouse Madeleine et sa fille Marie des Neiges
Le prince Xavier de Bourbon-Parme et ses enfants Françoise et Charles Hugues à Bostz circa 1940
Le prince Xavier de Bourbon-Parme,et son fils Charles Hugues à Bostz circa 1950
Photo de famille prise au Ritz en 1960: de gauche à droite: princesse Maria Teresa, princesse Cécile, prince Edouard de Lobkowicz, princesse Françoise, princesse douairière de Lobkowicz, prince Xavier, princesse Anita de Lobkowicz, princesse Marie des Neiges

Liens bourbonnais :

Besson : le château de Bostz

Besson : le château du Vieux Bostz

Naissance : 25 mai 1889 Camaiore (Italie)
Décès : 7 mai 1977 (87 ans) Zizers (Suisse)
Sépulture : Cimetière des moines de l’Abbaye saint-Pierre de Solesmes
Père : Robert Ier de Parme
Mère : Marie-Antoinette de Bragance
Conjoint : Madeleine de Bourbon-Busset
Enfants :
Marie-Françoise de Bourbon
Charles-Hugues de Bourbon
Marie-Thérèse de Bourbon
Cécile de Bourbon
Marie des Neiges de Bourbon
Sixte-Henri de Bourbon

Sa famille :

Le prince François-Xavier est le fils de Robert Ier (1848-1907), duc détrôné de Parme, et de sa deuxième épouse Antónia de Bragance (1862-1959), qui portait le titre de courtoisie d’infante de Portugal, étant fille de l’ancien roi Michel Ier de Portugal (1802-1866).

Il est donc le frère de l’impératrice Zita d’Autriche et du prince consort Félix de Luxembourg ainsi que le demi-frère de la princesse Marie-Louise de Bulgarie.

Le 12 novembre 1927, il épouse à Lignières, en France, Madeleine de Bourbon Busset (1898-1984).

De cette union naissent :
Françoise Marie de Bourbon-Parme (1928), qui épouse en 1959 le prince Édouard de Lobkowicz (1926-2010) ;
Charles-Hugues de Bourbon-Parme, (1930-2010), « duc de Parme » et « comte de Montemolín », qui épouse la princesse Irène des Pays-Bas ;
Marie-Thérèse de Bourbon-Parme (1933), que son père crée, dans le cadre des prétentions carlistes « comtesse de Poblet », naturalisée espagnole par décret royal du 8 mai 1981 ;
Cécile Marie de Bourbon-Parme (1935) ;
Marie des Neiges de Bourbon-Parme (1937) ;
Sixte-Henri de Bourbon-Parme (1940), « duc d’Aranjuez ».

Il est le parrain de Jérome Napoléon-Bonaparte, de Carlos de Bourbon de Parme et de Marie-Madeleine d’Alençon.

Sa vie :

Il fait des études de Sciences Politiques et d’ingénieur agronome à Paris où il est domicilié au N° 47, rue de Varenne dans le 7ème arrondissement.

En 1914 il propose ses services à l’armée française qui les rejette en raison de la loi d’exil du 23 juin 1886 (1). Il les propose alors à l’armée anglaise qui les rejette aussi. Il entre alors en 1915 dans l’armée belge en tant que sous-lieutenant d’artillerie. Il finira capitaine d’artillerie et lui seront attribués la Croix de Guerre belge avec palme (14 juin 1919) et l’Ordre de Léopold

En 1917, avec son frère Sixte, il sert de lien entre les gouvernements alliés et son beau-frère l’empereur Charles Ier d’Autriche qui cherche alors à conclure la paix.

En 1925, avec son frère Sixte, il attaque leur demi-frère, Élie devant la justice française : un accord établi en 1910 entre tous les enfants de l’ancien duc Robert Ier donnait, à la mort de celui-ci, à son troisième fils Élie, la responsabilité de l’ancienne maison ducale de Parme puisque ses aînés étaient atteints d’un handicap mental, et la moitié des biens de leur père. À la fin de la guerre, Élie, s’étant engagé avec ses plus jeunes demi-frères dans l’armée austro-hongroise, se trouvait du côté des pays vaincus quand Sixte et François-Xavier, officiers belges, faisaient partie des pays vainqueurs. Sixte et François-Xavier voulurent remettre en cause l’accord de 1910 ; les biens des Parme furent d’abord mis sous séquestre avant d’être rendus en 1928 à Élie, qui obtint gain de cause. Seul, le château de Chambord fut conservé par l’État français.

En 1936, à la mort du prétendant carliste Alphonse-Charles de Bourbon, il devient régent de la communion traditionaliste.

Il est arrêté en France pendant la Seconde Guerre mondiale et déporté pour faits de résistance, d’abord au camp de concentration du Struthof, puis à celui de Dachau. Par la suite, il devint lieutenant de France de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Sa sépulture se trouve dans le cimetière des moines de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes.

(Source : wikipedia)