Notre amitié a beau être virtuelle, elle n’en n’est pas moins réelle
Mois: juillet 2020
Congratulations
Il m’applaudit, mon paternel,
Quand je me montre fraternel,
Mais tout l’amour que je possède,
Je le tiens du père éternel.
Cochonfucius en excursion
L’improbable mélange entre un sage et un porc,
S’en va en excursion pour toute la journée.
J’ignore s’il voyage avec sa dulcinée,
Et tout autre détail (visite-t’il un port ?).
Son blog, en ce jour, n’aura aucun apport,
Sa production sera un peu moins effrénée,
J’espère qu’elle aura la même destinée
Que les œuvres qui ont du vélin pour support.
Chacun de ses poèmes est une réussite,
À de nombreux lecteurs, du plaisir il suscite,
Autrement dit s’estompent en eux tous leurs soucis.
Ils n’ont pas pour autant reçu le coup de grâce,
Mais de l’avoir touchée, ils se font moins vivaces,
Aussi, à leur auteur, je dis un grand merci.
Nourriture pour chat
Odieux professeur
Sur un vieux piano, un cadeau,
Une élève recherche un Do,
Son professeur, un sodomite,
Lui passe une main dans le dos.
Soleil de minuit de mes nuits
Insipide
Au yeux de mon maître, insipide,
Enfant, je me croyais stupide,
Je n’étais pas de ces cadors,
Qui en calcul étaient rapides.
La littérature et le bien
J’ai toujours un poème en élaboration,
Auquel me retenir quand l’angoisse puissante
Me plonge dans le vide (aux enfers, la descente),
Ainsi de m’abolir, j’éteins la tentation.
Plus que d’une obsession, je parle de passion,
Car la pathologie dans ce cas est absente :
C’est une activité (qualifiée de pensante),
Non dénuée de sens, il y a création.
Elle plait plus ou moins, mais c’est sans importance
Au vue de l’intérêt qu’à pour moi sa naissance
(Voir le dernier des vers de mon premier quatrain).
Longtemps j’ai résisté à la littérature,
Jusqu’à ce que je sois au bord de la rupture,
Je la croyais futile, elle nous rend sereins.
Pas de sentiment
Appétit lubrique
« Je donnerais au moins cent briques,
Pour savoir comment l’on fabrique,
La potion qui rend invisible »
Promet un matelot lubrique.