Danza e Cinema. Un ciclo di sei conferenze/incontri, per studiare da vicino la relazione tra il cinema e la danza, due arti del movimento, che termina martedì 16 aprile 2013 con Carl Theodor Dreyer.
Lo scorso ottobre è stata presentata la nuova pubblicazione “Danse / Cinéma”. Un libro sul dialogo tra la danza e il cinema, curato da Stéphane Bouquet con contributi di Decouflé, Loïc Touzé Daniel Dobbels che si interroga sulle relazioni tra queste due arti del movimento.
Da novembre, un ciclo di 6 appuntamenti, che terminerà martedì 16 aprile 2013, ha approfondito ulteriormente le tematiche, curiosità, resistenze e vicinanze dei due linguaggi in questione: la danza e il cinema.
“La danse et le cinéma racontent des histoires avec des gestes. Des histoires parfois très abstraites, mais tout de même des histoires (…). L’ambition de ce livre coédité avec les éditions Capricci et de l’installation vidéographique Filmer la danse est de se situer au point de rencontre gestuel où la danse entre en collision avec le cinéma.
Quel geste pour quelle histoire ? Qu’est-ce qu’un cow-boy qui danse ? Comment faire un gros plan sur une scène, par quelle invention du visage ? Pourquoi Chiara Mastroianni aime-t-elle autant les portés ? La 3D, par le creusement de l’espace, va-t-elle rapprocher un peu plus le cinéma de la scène ?”
Stéphane Bouquet (scrittore, sceneggiatore, critico cinematografico e ballerino con Mathilde Monnier)
Quasi contemporanei nella loro nascita, il cinema e la danza intrattengono una relazione strana e, sordamente, divergente. Una nega o rifiuta di fondersisi interamente nell’effetto di potere e di fascino che l’altro spiega ad una scala realmente planetaria. L’altro prova questa resistenza: non si filmerà mai il “sottile” di una danza, non la afferrerà e corrisponderà soltanto parzialmente. Dialogo asimmetrico, in questo senso appassionante, che fa si che queste due arti non possano cingersi: il cinema deve accettare di “mancare una presa”, la danza deve accettare di vedere scorrere i suoi movimenti senza che un’immagine la condensi tutta. È di questo disaccordo iniziale ed irriducibile (ma anche assolutamente proficuo) che queste sei conferenze/incontri trattano, tentando di farne sentire le linee di convergenza e le linee di fuga.
L’appuntamento di chiusura di questo ciclo è affidato a Carl Theodor Dreyer che indagherà e approfondirà La Passion de Jeanne d’Arc, Jour de colère, Ordet e Vampyr.
Il ciclo di incontri è curato da Daniel Dobbels, danzatore, coreografo di danza contemporanea, ma anche scrittore, saggista, giornalista per la radio e la stampa francese. Ha danzato nelle compagnie di SusanBuirge e di Christine Gérard ed è stato critico d’arte per il quotidiano Lìberation, editorialista per Panorama. Nel 2000 fonda la sua compagnia Entre-Deux.
CENTRE NATIONAL DE LA DANSE
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93507 Pantin Cedex
T + 33 (0)1 41 83 98 98
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DANIEL DOBBELS
Daniel Dobbels trace au fil du temps une voie unique entre écriture et création. Quel que soit son medium – le mot ou le geste –, il n’a de cesse de l’interroger pour s’approcher au plus près du sensible, dans une visée poétique de l’expérience humaine. Ses pièces s’offrent comme des traversées intemporelles dans un espace réinventé par la danse.
Daniel Dobbels est d’abord interprète pour Susan Buirge puis pendant dix ans pour la compagnie Arcor fondée par Christine Gérard. Avec elle, il chorégraphie ses premières pièces tout en élaborant une œuvre personnelle riche d’une vingtaine d’opus à ce jour. En 2000, il fonde la compagnie De l’Entre-Deux, reprenant d’abord quelques pièces marquantes comme L’Enfer (création 1987 / recréation 2000, quintet), Est-ce que ce qui est loin s’éloigne de l’être humain ?, trio inspiré de l’œuvre d’Oskar Schlemmer (création 1999 / recréation 2003 au Théâtre de la Ville de Paris), She never stumbles, solo dansé par Brigitte Asselineau sur des chansons de Bob Dylan, D’un jour à l’autre (2000-2003, « suite irrégulière de cinq pièces »), Ni/Et (2005, trio) ; L’insensible déchirure (2006), Solitaires (2007-2008), série de quatre soli féminins, L’épanchement d’Écho (2007) et Danser de peur (2009), deux commandes de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, réunissant sa compagnie et l’ensemble 2e2m sur des musiques de Gérard Pesson. En 2009, il crée Danser hors de soi, solo pour Dominique Petit et en 2010, Une rencontre informelle avec l’écrivain Nicole au festival Concordan(s)e) et Les plus courts chemins. En 2011, il crée au festival d’Avignon À la gauche de l’espace, pièce pour deux danseuses inspirée par les cariatides et Un son étrange, solo pour Adrien Dantou. En juillet 2012, il signe La fille qui danse, solo pour Carole Quettier sur un texte de Alain Fleischer au festival d’Avignon. Si(x) danseurs en quête d’auteur sera présenté à l’automne 2012 au Forum du Blanc-Mesnil.
Parallèlement à ses créations chorégraphiques, Daniel Dobbels a toujours écrit sur l’art. Il crée en 1977 la revue pour la danse Empreintes, entre au comité de rédaction de la revue Lignes (1987-1999), est critique d’art pour Libération (1982-1992), chroniqueur pour les émissions Panorama (1987-1997) et Tout arrive (2003-2007) sur France Culture. Il écrit actuellement un livre sur les relations qu’il perçoit entre l’art et la danse au cours des cent dernières années (à paraître chez Hazan en 2013). Au cours de la saison 2011/2012 au CND, il transmet au public quelques références de la longue histoire qui lie la danse aux arts plastiques : Schiele, Kandinsky, Klee, Rodin, Van Gogh, Duchamp…
En 2012/2013, il est également artiste en résidence au Théâtre National de Chaillot et s’implique dans le programme l’Art d’être spectateur. Il signe également un article dans l’ouvrage Danse / Cinéma (coédition CND / Capricci, 2012) : « Le Miroir de Tarkovski ».
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