Urgence d’écrire.

la vérité n’a que deux faces mais son troisième côté vaut mieux! (Eugène Ionesco)

Dans le petit matin qui se lève sous un ciel gris dont je ne sais rien encore

Quelques pages blanches pour tout décor et cette urgence d’écrire

De dire, de me dire que dans une certaine cohésion

Telle la mer dont les vagues vont et viennent

Aussi tourmentées  que mes pensées vagabondes

Sur ma page désertique sont présent en ma mémoire

Des souvenirs qui resteront toujours les rêves de mes nuits

Ou ta vie dans ma vie a imprimé sa trace pour toujours.

Roberte Colonel 20/9/2020

Ils sont si fragiles mes mots

Il est un art l’art du mot — l’art du mot — qui ne connaît pas de limites : la poésie. (Ivan Gontcharov)

Ils sont si fragiles mes mots

Ils se plaquent sur mes lèvres,

Parfois ils forcent ma gorge

Ils rugissent de paroles

Qui ne sont pas les miennes.

Les gémissements et la douleur

Laisse des traces de désordre

Au creux d’une histoire insensée

Apocalyptique loin de la réalité.

Roberte Colonel le 17/09/2020

Les élans du coeur…

« Les élans du cœur n’ont rien de logique. Ils ne dépendent pas de notre volonté et échappent à tout. » (Laure-Marie Lapouge) 

Un jour dont j’ai le souvenir

Nos ombres devant nous, sur le sable,

Penchés l’un vers l’autre, se touchant presque

Du fait des mots que nous voulions nous dire,

Où le rire a gravé nos empreintes

Nos mains se frôlaient

Nos yeux éperdus de bonheur

Aux frissons des vagues que la mer roulait à nos pieds.

Je fantasmais aux mains funambules qui me faisaient l’aimer.

Cette passion sans témoin souvenir de l’ultime étreinte

Dans la détresse du jour qui s’assombrissait
.

Brûlure d’un souffle silencieux,

D’un au revoir que la mer allait emporter loin à la dérive.

Roberte Colonel 03/09/2020

En matière d’écriture …

En matière d’écriture, si résolu que l’on soit à rester sur la grand-route, certains chemins de traverse ont une séduction à laquelle il est difficile de résister. (Herman Melville)

Sur le contour de notre histoire
dans lequel nos mots sont imprimés

Se retrouvent enserrés

nos doigts emmêlés d’une

Complainte inachevée

Roberte Colonel Le 30/08/ 2020

Le temps … — Plumes, pointes, palettes et partitions

» Le temps agit sur toute chose. Il façonne les rivières, ride la surface de la terre, met au monde le grain de sable qui provient du rocher de demain, roule les saisons. Le temps file. Pourtant il reste toujours du temps, du temps à rattraper, du temps à effacer, du temps à attendre. On […]

Le temps … — Plumes, pointes, palettes et partitions

Un très beau texte. Merci

« Je me vois au regret de vous joindre ce ci concernant le blog Plumes,-pointes,-palettes et partition3

« pointespalettespartition.wordpress.com is no longer available.

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Tout est si divin en cette heure…

« Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans la faculté de l’oubli. (Friedrich Nietzsche) »

Tout est si divin, en cette heure, sans bruit, dans cette chambre qui est mienne ou je vois mon ombre planer éperdue interpréter ma nuit.

Mon cœur, fièrement se cambre à ton emprise sur mon être craintif.

 Tu as ouverts la porte de mes secrets, l’extase brève de tes mots éclos dans les fleurs de mon jardin embaumé entre parole et silence qui parle de l’instant passé.

   (Roberte Colonel 24/09/2020)

Le temps Passe…

Les rêves n’appartiennent ni à ceux qui les font ni à ceux qui les lisent. Ils sont juste un lien invisible entre les âmes et les cœurs. (Ian Manook)

Le temps passe

Le naufrage de nos yeux

Ne connaîtront t-ils plus de repos ?

D’instinct la voix manque,

L’amour n’est plus qu’un point

De grandes déchirures ?

Le temps passe, et

Mon poème lancé à la mer

Saurât t-il trouver la vague

Quand l’usure de nos mots

Tant de fois clamées,

Restent les doux rêves de nos nuits,

Et les pensées secrètes de nos âmes.

 Le temps passe.

Roberte Colonel le 19 / 08/ 2020

Sérénité du coeur…

Cochonfucius dit :Modifier

Sérénité du coeur
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En mon coeur est faible mémoire,
Au monde je suis étranger ;
Mon jardin n’est que terre noire
Et mon bagage est bien léger.

Mon destin n’est pas une histoire,
Mes plaisirs furent passagers ;
D’écrire et de lire et de boire,
Est-ce un temps bien aménagé ?

Ce coeur que le mal abandonne
Aux fantômes d’antan pardonne ;
C’est évident qu’il le devait.

Il se nourrit de quelques rêves
Et de sérénité, sans trêve,
Vieillir, ce n’est pas si mauvais.

Cochonfucius Je suis très touchée par votre poésie déposée sur ma page… un cadeau précieux à mon coeur Merci…Votre poésie fait suite à un de mes billet « Dors tu? de Marceline- Desbordes-Valmore

Ainsi va Valras-Plage…

Il se passe encore quelque chose sur Valras-Plage

Imaginez, nous sommes le sept août et vous êtes péniblement allongé sur votre serviette de plage. Vous transpirez a grosses goutes sous un soleil de plomb, vous avez la couleur caramel et vous en redemandé encore du soleil… bien chaud pour peaufiner votre joli bronzage.

Seize heures, soudain fini votre sieste, l’intrus venus en droite ligne des nuages vous gratifie d’une fraicheur moite, vous en perdez votre souffle tant sa présence est étouffante.

 Je devine que cette brume incommodante se réjouie de vous troubler. Elle est indécente, elle ne c’était pas fait annoncé à la météo. Elle forme un épais brouillard digne des brouillards de novembre, Il vous est difficile de distingué votre voisin le plus proche, vous n’y voyez plus rien.

Ce soir lors de la prise de mon cliché aussi surprenant que cela puisse être, un pêcheur se tenait seul au bord L’Orb. Il lançait d’un coup sec sa ligne dans l’eau et semblait se réjouir de la brume.

Ainsi va Valras-Plage ou il se passe toujours quelque chose !

Photo Roberte Colonel prise sur L’Orb à 20h30

Il se passe toujours quelque chose à Valras-Plage…

Il fait si chaud et le soir quand le silence se fait chez moi j’aime à rester sur ma terrasse seule dans le noir. Je regarde le ciel, Je rêve, je me défatigue de l’emprise de ma journée où je ne m’appartiens plus. Mes jours se suivent et se ressemblent tant que j’apprécie à me retrouver seule pour profiter de la fraîcheur de la nuit. C’est pour moi un grand moment de bonheur que j’aime à partager avec les nuages, les étoiles, et la pleine lune du moment. Je me surprends parfois à parler seule je me sens en communion avec le ciel

Mais que c’est il donc passé dans le ciel au dessus de Valras-plage hier au soir ? Une surprise, un spectacle irréel ! Le ciel était très noir et quelque petites étoiles lumineuses à peine visibles s’essayaient à vouloir briller dans le ciel. Le clou du spectacle était magique. La plaine lune jouait à se cacher pendant quelques secondes, puis elle réapparaissait comme pour m’éblouir sortant a moitié visible du gros nuage noir quand enfin, elle se montra belle, transparente, brillant de tout son éclat. Je ne pouvais détacher mes yeux du ciel tant j’étais subjuguée par cette apparition si imprévue à mon regard. (Photo de mon amie Hasnia qui suivait aussi le spectacle)

Suite de mes vacances à Valras plage…Que de monde!

Que de monde! Des milliers de personnes chaque lundi et vendredi se déplacent pour venir au marché pendant la saison estivale. Il faut savoir se frayer un chemin pour acheter la petite robe pas cher et tant convoitée. Ou bien acheter de belles olives « certifiées du midi ».

Il ne faut pas craindre de se faire monter sur les pieds! Il est rare que je m’y rende, mais ce lundi je me suis faufilée dans la foule et je l’ai trouvée cette petite robe! Je vous le dis il fait très bon vivre à Valras-Plage. Été comme hiver, dans cette station il y a toujours de l’animation.

Blog en vacance…

(Le bonheur vient de l’intérieur et non de l’extérieur car il ne dépend pas de ce que je possèdes. Il dépend de ce que je suis.)  » Les chemins d’Éléonore. »

Je suis née sous le signe des poissons pas étonnant que j’aime autant l’eau! Je sais… C’est un signe d’eau mais le poisson que je suis n’aime pas les eaux troubles… comprenne qui pourra… je m’entends avec les gentils!!! Pour les méchants je suis une anguille, je passe mon chemin en faisant la belle !J’aime celle que je suis devenue. Je me réjouie d’être restée debout après l’orage qui ce félicitait d’avance de vouloir me mettre à terre.

Aujourd’hui je prends des vacances, de longues vacances. J’ai besoin de me ressourcer, de vivre sans stresse.

Pendant cinq longues années j’ai partagé presque chaque jour mes écrits et la rédaction de trois livres avec un ami. Ces livres sont répertoriés aux Archives de la Bibliothèque Nationale de France. Ils y figurent dans la longue listes des livres des auteurs français.

A vous mes ami(es) qui me suivaient régulièrement je vous souhaite de passer un bel été et d’êtres heureux.

Nous nous reverrons sans doute un jour prochain!

Je lève les yeux, et m’accroche aux nuages

Je lève les yeux, m’accroche

Aux nuages qui glissent avec une sorte
de tendresse

L’azur alentour ne m’est d’aucun secours.

Je te cherche maman, jusqu’à me perdre là-bas, tout en haut

Dans les mille nuages organisés qui m’entourent

Celui dans lequel ce trouve ton refuge ?

 Je t’appel depuis si longtemps. Nuit à nuit je te construis.

Je t’imagine, dans celui-ci ? Où ce peut être bien dans celui la ?

Je sens ta présence légère descendre au dessus de mes nuits.

Mon inconscient dérape aux larmes de mon âme en détresse.

Il me faut réécrire ma vie, où après des détours, suivre avec amour,

Des instants d’un nouveau bonheur.

Roberte Colonel 17/06/2020

Rose de mon enfance…

Rose de mon enfance

Au parfum subtil

Tu m’éblouies, tu m’enivres,

Tu me transportes au jardin de mon enfance.

Tu fais remonter des souvenirs anciens,

De ceux enfouis au plus profond de ma mémoire.

Tu t’exposes au regard des amoureux,

Ton éclat t’a faite reine,

Capricieuse souveraine

Du symbole de l’amour

Quand dans la nacre,

Tu joues avec les pastels

Ta beauté virginale,

Éclose dans toute humilité triomphante,

Tu peux être symbole de l’amour

Et si tes épines nous griffent,

C’est par amour excessif.

De rose des sables

 Les déserts volent ton empreinte

Ils te figent pour mieux t’étreindre.

Le petit Prince a compris

Qu’une rose c’est pour la vie.

Partout où nos yeux se posent

Tu nous fais « La vie en rose. » 

Roberte Colonel 13/ 06/2020

la poésie m’est douce

Les coquelicots ont étaient de tout temps mes fleurs préférées. Sans doute parce que leurs floraisons est annonciatrice du printemps.

.À présent que la poésie m’est douce

Comme ces fleurs des champs,

Comme l’amour souffle de splendeur

Mes rêves sont devenus fêlures

Dans le jour qui n’est plus.

Aux frémissements du temps,

Se faufile la blessure

Le feu de la vérité brille

Mais ne se consume pas.

Roberte Colonel 10/06/2020

(photo d’Andrey Tiyk)

Dors-tu ?

Dors-tu ?

Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle,
Quand l’eau me cherche et me fuit comme toi;
Quand je te donne un cœur longtemps rebelle?
Dors-tu, ma vie ! Où rêves-tu de moi ?

Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Les doux secrets qui brûlent entre nous ?
Ces longs secrets dont l’amour nous accuse,
Viens-tu les rompre en songe à mes genoux?

As-tu livré ta voix tendre et hardie
Aux fraîches voix qui font trembler les fleurs ?
Non ! c’est du soir la vague mélodie ;
Ton souffle encor n’a pas séché mes pleurs!

Garde toujours ce douloureux empire
Sur notre amour qui cherche à nous trahir :
Mais garde aussi son mal dont je soupire;
Son mal est doux, bien qu’il fasse mourir!

Marceline Desbordes-Valmore, Poésies

Une parcelle de toi…

 «Notre âme ne peut se connaître qu’en se reconnaissant dans une autre âme. C’est comme ça qu’elle découvre son essence.» Socrate

Dans la nuit qui avance.

Je cherche dans ma mémoire,

Une parcelle de toi.

Ton odeur, ta voix…

Je ne l’entends plus

Dans ma chambre.

L’image de ton corps absent,

Mes rêves s’égarent

Sur une illusion secrète

Ouverte comme un astre

Sur ma vie

Suspendue au silence.

Suspendue à notre émotion.

Suspendue au souvenir d’un « nous. »

Roberte Colonel 31/05/2020