Quelques copies d’élèves…
Par Esteban:
Ô rage! Ô désespoir! Ô travail ennemi!
N’ai-je donc tant vécu que pour gagner ma vie
Et ne suis-je aigri dans les travaux scolaires
Que pour voir en un jour éclater tant de colère?
Mon travail qu’avec respect toute la classe admire
Mon travail tant de fois signé Esteban Lemire
Tant de fois pourtant me fit perdre espoir
trahi par les professeurs et leurs âmes noires?
Ô cruel souvenir de mes exposés ratés!
Contrôles inutiles à jamais enragés!
Nouvelle année fatale à mon bonheur
Précipice élevé d’où tombe ma candeur!
Faut-il de mon état voir triompher les soucis
Et mourir sans travail ou vivre puni?
Par Léïa:
Ô rage, Ô désespoir, Ô choux de Bruxelles ennemis!
N’ai-je donc tant vécu que pour cette tromperie
Et ne me suis blanchie dans les travaux jardiniers
Que pour voir en un jour mûrir ces billes sur leurs pieds?
Mon bras qu’avec respect tout le voisinage admire
Mon bras qui tant de fois du potager a fait un empire
Trahit donc mes dégoûts jusqu’à me faire vomir?
Ô cruel légume de mon jardin affublé!
Récoltes de tant de jours en un jour périmées!
Nouvel aliment fatal à mon estomac
Haute pousse d’où je tombe bien bas!
Faut-il par votre odeur voir plisser mon nez
Et mourir sur l’heure ou vivre empoisonné?
Par Titouan...
J’ai un faible pour les choux de Bruxelles !
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Voui…moi aussi!
Merci Pierrick…
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Déclamé sur une scène ça ferait forte impression 🙂
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Mais ils vont le faire!!!
Merci Marie-Anne!
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Ah ! Bonne idée 🙂
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J’essaierai de filmer ça Marie-Anne, merci!
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De rien, bonne journée !
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J’aime beaucoup le premier 🙂
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oui!
merci!
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Ils sont géniaux !!! 😀
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Merci pour eux Guillemette!
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Edmond Brua, monologue de Dodièze :
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Qué rabbia ! Qué malheur ! Pourquoi qu’c’est qu’on vient vieux ?
Mieux qu’on m’aurait lévé d’un coup la vue des yeux !
Travailler quarante ans négociant des brochettes,
Que chez moi l’amateur toujours y s’les achète,
Pour oir un falampo qu’y me frappe en-dessur
A’c mon soufflet tout neuf, qu’il est mort, ça c’est sûr !
Ce bras, qu’il a tant fait le salut militaire,
Ce bras qu’il a lévé des sacs de pons de terre,
Ce bras, qu’il a gagné des tas de baroufas,
Ce bras, ce bras d’honneur, oilà qu’y fait tchoufa !
Moi, me manger des coups ? Alors, ça, c’est terribe !
Çuila qui me connaît y dit : « C’est pas possibe !
Gongormatz, à Dodièze, il y’a mis un taquet ?
Allez, va, va de là ! Ti’as lu ça dans Mickey ? »
Eh ben ! ouais, Gongormatz il a drobzé Dodièze ;
Il y a lévé l’HONNEUR, que c’est pir’ que le pèze.
Aousqu’il est le temps de quand j’étais costaud ?
O Fernand, je te rends ça qu’tu m’as fait cadeau !
(Il arrache sa décoration)
Je suis décommandeur du Nitram Ifrikate.
(Il essaie de se rechausser)
Et toi que ti’as rien fait, calamar de savate,
Au plus je t’arrégare, au plus je ois pas bien
Si ma main c’est mon pied ou mon pied c’est ma main….
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Excellent!
merci beaucoup!
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