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le tanu-noirpalu de raymond

histoire de la commune du Tanu et de Noirpalu, département de la Manche

la famille Le Marquetel de Saint Denys Le Gast et la vavassorie du Tanu

Henry Lemarquetel de Saint Denis  ( Henri dit de la Neuville, « le dameret ») 

Ecuyer

né en 1639 ( †1671 ou 1676)

En 1666, à 27 ans, il était seigneur de la vavassorie du Tanu

et possesseur de la terre du Fresne à Noirpalu

il faisait sa résidence au manoir du Fresne,

se maria et eut 2 filles : religieuses,

il était le sixième et dernier des fils de Charles Lemarquetel de Saint Denis

Charles de Saint Denys de Saint Evremond  (1613-1703) , le frère d'Henry

Charles de Saint Denys de Saint Evremond (1613-1703) , le frère d'Henry

 la famille Le Marquetel de Saint Denys Le Gast                                            et la vavassorie du Tanu

Cette famille longtemps obscure et qui s’accroissait lentement par des

acquisitions de fiefs, avait soudain grandi au temps de Henri IV.

Jean Le Marquetel en récompense de son dévouement à la cause

royale, avait obtenu la permission de prendre le nom de Saint Denys ,

Le fief de Saint Denis Le Gast, jadis possession des Meurdrac

échoua au XVIe siècle à Gilles Le Marquetel,

Gilles Le Marquetel ( †1560 )

était seigneur et châtelain de Saint-Denis-le-Gast

( fief acheté entre 1530 et 1541) et de Montfort.

Il épousa Madeleine ou Jeanne Martel,

ils eurent 7 enfants : Jean, Gilles, Jacques, et 4 filles

l'ainé, Jean Le Marquetel, né en 1525 ou 1535, ( †1611 ),

devint seigneur et châtelain de Saint-Denis-le-Gast.  

Il épousa Marguerite Martel, de la branche de Fontaine-Martel.

         Ils eurent 7 filles dont une religieuse  et  2 fils :

  •     Henri (ou Gilles), né ( date inconnue) , mourut sans avoir été marié.

  •     Charles, né en 1566

à 42 ans,  il épousa, le 4 juin 1608, Charlotte de Rouville,

                  de la famille des comtes de Rouville de la Cour,

ils eurent  6 fils  et 1 fille qui mourut jeune.

Chacun des enfants, outre son prénom,

reçut un nom de distinction de l'une des terres

qui relevaient de la seigneurie de Saint-Denis-le-Gast,

         et un surnom tiré de son caractère particulier.

Ainsi, on appelait :

François dit de Hollande, « l'honnête homme ». Né en 1609,1610,

( † 29 janvier1688 à St Denis Le Gast )

  •   père de Jean François Lemarquetel de Saint Denis Le Gast,

   seigneur du Tanu, de Grimesnil et châtelain de Saint Denis Le Gast,

   colonel d’infanterie vers 1700,

  •   aïeul de Charlotte Françoise Henriette Le Marquetel

            ( fille unique de Jean François)  qui épousa  Jacques François Le Vaillant    

 (voir article sur Jacques François Le Vaillant )

Jean dit de la Bloutière, « le fin ». né en 1611,

  •  Il devint abbé de l’abbaye cistercienne de Fontaine-Daniel en Mayenne en 1664,

    ( †1677 )

Charles dit de Saint-Evremont, « l'esprit »  (voir article ci-dessous )

  • . né en 1613 ou 14,      ( †1703 à Londres)

Pierre dit Monsieur de Grimesnil, « le soldat ».

  • Capitaine au régiment de Canisy en 1641 , vivait encore en 1688 ,

Philippe dit le Tanus, « le chasseur ».

  • né en ?, ne se maria pas, ( †1686 ou 87 )

Henri dit de la Neuville, « le dameret ». né en 1639 ( †1671 ou 1676)

  • En 1666, à 27 ans Henry Lemarquetel de Saint Denis, écuyer, était seigneur de la vavassorie du Tanu et possesseur de la terre du Fresne à Noirpalu et il faisait sa résidence au manoir du Fresne, se maria et eut 2 filles religieuses, il était le sixième et dernier des fils de Charles ,

 

La seigneurie de Saint-Denis continua d'appartenir à la famille

Le Marquetel, qui, en vertu de lettres patentes du roi de l'année 1591,

avait obtenu la permission de prendre le nom de Saint-Denys.

Une dame Le Marquetel la transmit à Charlotte Françoise Henriette Le Marquetel

de Saint-Denys de Saint-Evremond

( épouse Le Vaillant)

 

Ensuite elle appartint à Perrette-Claudine-Henriette-Levaillant,

épouse de M. Dunot-d'Eberville,

et elle devint enfin la propriété de Madame Dubosq de Vitermont,

qui la transmit à sa fille, la marquise de Dollon.

Le domaine de Saint-Denis-le-Gast a été vendu, il y a quelques années,

par la famille de la Goupilliere de Dollon.

Ainsi s'éteignirent, au milieu du 18e siècle,

la famille des Le Marquelel de Saint-Denis

et le nom de Saint-Evremont.

SOURCES:

Histoire et antiquités - Revue monumentale et historique, par M. Renault

Annuaire du Département de la Manche, Volume 26 - 1854, pages 69 à 140

Notes, Mémoires de la Société des antiquaires de France, tome III, p. 276

sources R,A, n°72 , 1940,

 la famille Le Marquetel de Saint Denys Le Gast                                            et la vavassorie du Tanu
Charles de Saint Denys de Saint Evremond

Saint-Denis-le-Gast vit naître, en 1613, Charles de Saint-Denys, sieur de Saint-Evremond. Destiné par sa famille à la magistrature, il mena de front les plaisirs, la littérature, la jurisprudence et une science, l'escrime, dans laquelle il se distingua, si on en juge par la renommée que conserva longtemps dans les salles d”armes; la botte de Saint-Evremond.

Une passion plus forte l'entraîna vers le métier des armes. Tout en remplissant ses devoirs militaires, il prenait place parmi les beaux esprits du temps.

Ses plaisanteries sur Mazarin le conduisirent à la Bastille. Il en sortit après trois mois ; mais menacé bientôt d'y rentrer, il se retira en Hollande d'abord, et ensuite en Angleterre.

Son esprit le fit rechercher par les hommes les plus distingués. Il y devint l'ami, le confident de la belle et spirituelle duchesse de Mazarin.

Il mourut après 42 ans d”exil, en 1703, et l'abbaye de Westminster ouvrit ses

portes pour cet illustre écrivain normand qui n'avait pu trouver un tombeau dans sa patrie.

« A 88 ans, écrivait-il, je mange des huîtres tous les matins, je dîne bien, je ne soupe pas mal ; on fait des héros pour un moindre mérite que le mien. »

Il parait que dans sa vieillesse, Saint-Evremond abandonna son penchant pour la satire. C'est ce que nous apprennent les vers suivants, qu'on peut citer plutôt comme prose rimée que comme poésie :

Je perds le goût de la satire ;

L'art de louer malignement

Cède au secret de pouvoir dire

Des vérités obligeamment.

Saint-Evremond avait beaucoup d'esprit. (c'était un écrivain agréable, ingénieux. Ses œuvres se composent surtout de lettres, parmi lesquelles on en rencontre quelques-unes de la célèbre Ninon de Lenclos, qui s'y montre avec tout son caractère et son esprit.

Ce que Saint-Evremond écrivait avait tant d'attrait que les libraires disaient :

 

" Faites-nous du Saint-Evremond."

 

SOURCES :

Histoire et antiquités - Revue monumentale et historique, par M. Renault

Annuaire du Département de la Manche, Volume 26 - 1854, pages 69 à 140

Notes

[1] Mémoires de la Société des antiquaires de France, tome Ill, p. 276.

 

abbaye de Westminster, le tombeau de Charles de Saint Denys de Saint Evremond

abbaye de Westminster, le tombeau de Charles de Saint Denys de Saint Evremond

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