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Annecy : un journaliste et un militant agressés lors d’un rassemblement de soutien à Thomas Perotto

Organisé dimanche 26 novembre 2023 à Annecy par le parti Reconquête, le rassemblement en hommage à Thomas Perotto a dégénéré avec l’agression d’un journaliste et d’un militant.

Journaliste
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Ce dimanche 26 novembre dans le centre-ville d’Annecy, une manifestation en hommage à Thomas Perotto, – assassiné à Crépol (Drôme) dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, a dégénéré. Autorisé par la préfecture, ce rassemblement a été organisé par Reconquête !, le parti politique d’extrême droite d’Éric Zemmour.

130 personnes mobilisées

Environ 130 personnes ont été mobilisées d’après les chiffres de la police. En marge de cette manifestation, un journaliste indépendant a été pris à partie et des coups auraient été échangés avec un militant selon la police.

Contacté par L’Essor Savoyard, Gérard Fumex, reporter pour Librinfo 74 a accepté de nous livrer sa version des faits. « On m’a agressé verbalement et on me disait de foutre le camp. J’ai réagi à quelqu’un qui voulait m’agresser et au bout du compte, pendant que je filmais, un militant a pris mon portable et l’a jeté. Je me suis retrouvé projeté par terre, et alors que j’étais au sol, quelqu’un m’a donné un violent coup de pied à l’oreille. J’ai été aux urgences, on a dû me recoller l’oreille », relate-t-il.

Des « violences réciproques » selon la police

D’après la police, il s’agit de « violences réciproques ». Une enquête est en cours. Par ailleurs, l’auteur présumé de l’agression et le journaliste ont indiqué vouloir porter plainte. Le parti Reconquête ! compte également déposer une plainte.

Des réactions politiques

D’autres partis politiques ont réagi suite à cette agression. La fédération de Haute-Savoie du PCF (Parti communiste français) a indiqué dans un communiqué « apporter son soutien et toute sa solidarité aux victimes » et « s’engage à participer à toute action collective de dénonciation de cette lâche agression ». Les Écologistes (Europe Écologie Les Verts - EELV) « condamnent cet acte d’une violence grave, qui n’a pas sa place dans notre République ».

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