Le Hautbois, l’instrument qui donne le la.

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Le hautbois est  l'instrument le plus aigu de la famile des bois à anches doubles (cor anglais, basson, contrebasson).
Le hautbois est l’instrument le plus aigu de la famille des bois à anches doubles (cor anglais, basson, contrebasson).

Instrument de musique à vent, le hautbois est peu connu du grand public. Son répertoire, principalement dédié à la musique baroque, symphonique et concertante, l’a cantonné à l’intérieur des salles de concert classique dont il ne sort que rarement. Considéré comme élitiste, le hautbois est pourtant un objet magnifique, un instrument à la pratique certes complexe mais à la sonorité enchanteresse. Écoutez comme c’est beau…

Le Hautbois de Gabriel (Gabriel’s Oboe), composé par Ennio Morricone, est le thème principal du film Mission réalisé par Roland Joffé en 1986. Henrik Chaim Goldschmidt au hautbois avec l’orchestre philharmonique des îles Féroé le 10 janvier 2009.

Concerto No. 2 en re mineur pour Hautbois, Op. 9, 1er mouvement, de Tomaso Albinoni, interprété par Amy Roberts au hautbois solo, avec la formation Epiphany lors de leur concert « classic at christmas » à l’église St Georges de Poynton (Angleterre), le 18 décembre 2015.

Mozart in the jungle

Récompensée deux fois aux Golden Globes, la série télévisée américaine Mozart in the jungle, disponible sur Amazon Prime, met le hautbois à l’honneur. Tout au long des quatre saisons, des 40 épisodes de 40 minutes, nous suivons les aventures d’Hailey Rutledge, jeune et talentueuse hautboïste, au sein du prestigieux New York Philharmonic Orchestra.

La série Mozart in the jungle met le hautbois à l'honneur

Avant d’interpréter le rôle d’Hailey, Lola Kirke ne connaissait absolument rien du hautbois. Si la jeune actrice est tout de suite tombée sous le charme de ce très bel instrument, elle a vite compris que son interprétation musicale ne se limiterait qu’à du mime.

Le hautbois à l’honneur

Néophyte et studieuse, elle a suivi des cours de hautbois pour préparer son rôle : un apprentissage singulier puisqu’il ne concernait en rien la pratique musicale de l’instrument mais uniquement l’acquisition de la gestuelle du hautboïste. Apprendre à feindre de jouer d’un instrument, je dois dire que je trouve cela assez amusant…

Lola Kirke, elle, n’a pas trouvé cela drôle du tout. Pour faire un petit jeu de mots sans prétention, je dirais qu’elle n’a pas fait semblant de faire semblant ! Si, pour moi, son interprétation fictive manque d’expressivité au niveau corporel (le hautbois est un instrument très physique), l’actrice est convaincante quant à son embouchure et son doigté.

La place centrale du hautbois

Je sais, je chicane quelque peu… C’est mon côté ancienne hautboïste amateure, forcément mélomane et perfectionniste. D’ailleurs, le côté « sage » de l’interprétation de Hailey colle parfaitement à son personnage, au début de Mozart in the Jungle.

Timide, peu sûre d’elle mais déterminée, elle va se découvrir et se révéler en trouvant sa place au milieu de l’orchestre symphonique, grâce à l’aide du fantasque et brillantissime Maestro Rodrigo De Souza (magistralement interprété par Gael Garcia Bernal). Assise au centre des musiciens, Hailey ne devra pas manquer de souffle pour donner le la et permettre à tout l’orchestre de s’accorder…

Les nombreux solos de hautbois joués par Hailey Rutledge et par d’autres personnages, tout au long de la série, sont interprétés par Lelie Resnick, hautboïste principale du Hollywood Bowl Orchestra. (Wikipédia)

Inspirée du roman Mozart in the Jungle: Sex, Drugs, and Classical Music, écrit par la hautboïste Blair Tindall, la série nous emporte dans un univers symphonique extraordinaire où le hautbois a une place et une résonance toutes particulières. Les Quatre saisons sont rythmées par des musiciens surprenants, un brin déjantés mais totalement en harmonie avec le monde qui les entoure… qui nous entoure.

Le souffle du hautbois

Un air venu de l’Antiquité

Peut-être que c’est en entendant le souffle du vent dans les roseaux que vos ancêtres ont eu l’idée de m’inventer. On me retrouve dès l’Antiquité sur les bords du Nil mais aussi à Rome ou en Grèce sous le nom d’aulos. Homère a même parlé de moi dans l’Iliade : « Et l’on entend sur Thèbes en flammes le son des auloi. »

l'aulos, premier hautbois apparu dans l'Antiquité
Détail d’une coupe antique, garçon jouant de l’aulos en gonflant les joues, 460 av. J.-C., musée du Louvre.

Mais c’est très certainement en Egypte, au temps des pharaons, que j’ai commencé à vibrer pour vous. C’est là qu’un musicien (ou une musicienne) a eu l’idée de tailler deux bouts de roseaux, de les associer l’un à l’autre, de les monter au bout d’une flûte et de les faire vibrer entre ses lèvres par son souffle. Le son si caractéristique du hautbois, obtenu par mon embouchure à anche double, a retenti pour la première fois.

Une inspiration médiévale

Instrument de musique devenu rapidement populaire, j’ai été exporté dans le monde entier. Mes instrumentistes se sont approprié ma fabrication. Ils m’ont transformé, ils m’ont fait évoluer au gré de leur pratique et de leur origine géographique. Au Moyen-Age, Je suis devenu un instrument traditionnel sur toute la planète.

le doudouk, flûte arménienne lointaine cousine du hautbois
Doudouk – Flûte Arménienne

Musulmane, venue d’Espagne, la chalemie est mon aïeule européenne. Elle a été adoptée par les troubadours. Ces musiciens ambulants jouaient sur les places des villages et, pour la noblesse, dans les cours itinérantes. Rapidement secondée par des cousins régionaux, comme la bombarde en Bretagne, la chalémie a diverti et a fait danser les habitants de toute l’Europe, du début du Moyen-Age jusqu’à la Renaissance.

Ambiance grosse « teuf » au Moyen-Age, les troubadours se lâchent ! La musique médiévale : il n’y a que ça de vrai…

Et du côté de la Bretagne, ça bombarde…

Métamorphose et renaissance

Fêtard, bourlingueur, rustique et rigide, j’avais bien amusé la galerie. Mais, en ce début de 17ème siècle, mon répertoire diminuait, mes capacités déclinaient. Bref, la désuétude me gagnait. J’atteignais mes limites. Heureusement, les musiciens ne m’ont pas abandonné. Bien au contraire, ils m’ont modernisé, ils m’ont complètement transformé, carrément réinventé. J’ai pris officiellement le nom de hautbois.

de la chalémie au hautbois moderne
Hautbois Renaissance (chalémie), hautbois baroque, hautbois classique début XIXe siècle, hautbois viennois début XXe siècle, hautbois viennois fin XXe siècle et hautbois moderne. (Wikipédia)
le hautbois, instrument roi de la musique baroque

Justesse

Dans un premier temps, dès 1650, mon corps conique, initialement d’un seul tenant, a été divisé en 3 parties démontables (le corps du haut, le corps du bas et le pavillon). Il a été affiné et fortifié par l’utilisation de bois plus durs aux fibres fines et régulières (buis, merisier, palissandre ou poirier). « Au 19ème siècle, l’ajout des clés et la multiplicité des trous ont imposé le bois le plus résistant : l’ébène, et plus précisément le bois de grenadille.”* Mon son est devenu plus clair, plus délicat et surtout plus juste.

Amplitude et dextérité

Ma plus grande solidité a permis aux luthiers de percer davantage de trous dans mon bois et de m’habiller d’un système de clés métalliques, fabriquées en maillechort (alliage de cuivre, de nickel et de zinc)*, de plus en plus complexe. Ce système de tringles pivotantes, munies de ressorts plats ou en forme d’aiguilles, permet d’actionner la fermeture des trous hors d’atteinte*. Aujourd’hui, je développe une tessiture de deux octaves et demie. J’offre à mon hautboïste de grandes possibilités de jeu avec une centaine de notes, de trilles** et autres combinaisons en échange de la dextérité de son doigté.

Vibration et subtilité

Apparemment insignifiante, ma plus grande transformation, en ce 17ème siècle, concerne mon embouchure. Désormais libérées de la capsule qui les reliait l’une à l’autre, les deux lamelles de roseaux (anche double) ne vibrent plus que sous le contrôle unique de la pression des lèvres. Mon instrumentiste peut alors, en apprivoisant son souffle et son embouchure, “utiliser toute la gamme des variations que le son offre, pour enrichir son interprétation.”***
Ce contrôle de l’anche par les lèvres est une différence révolutionnaire avec tous les autres instruments de ma famille. Il me permet, avec une tessiture relativement limitée, d’exprimer toutes les finesses du son, de dire et de traduire toutes vos émotions.

* Wikipédia
**Trille : Battement rapide et ininterrompu sur deux notes voisines.
***juanmariruiz.com : La technique de son du hautbois

Le hautboïste a une vie spéciale, il travaille le hautbois et quand il ne travaille pas son instrument, il fait des anches. On doit tout le temps avoir la meilleure anche pour avoir le plus beau son. (…) On façonne notre son de A à Z, et ça se joue au micromètre. Élu « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique en 2020, le hautboïste français Gabriel Pidoux s’impose, tant dans les répertoires anciens que modernes, comme l’un des jeunes solistes des plus brillants de sa génération. Sur son remarquable premier album, Romance, il est accompagné du pianiste Jorge González Buajasan : un opus tourné vers le Romantisme. (Source France Musique et la Fnac)

Sur un air de hautbois

Délit d’initié

S’il y a bien deux choses que je ne supporte pas c’est l’entre-soi et le snobisme. Il y a autour du hautbois comme une complainte aux accents de rengaine monotone et stupide qui murmure continuellement à nos oreilles que cet instrument est élitiste. Il serait réservé aux mélomanes érudits, membres du cercle très fermé des amateurs inconditionnels et incontestés de la « Grande Musique Classique ».

Comme disait mon père : « Il vaut mieux être sourd que d’entendre ça ! ». D’un autre côté, mon père était sourd. Beethoven aussi. Cela ne l’a pas empêché de donner au hautbois quelques partitions célèbres, populaires et éblouissantes. Lorsque j’ai rencontré le hautbois, j’écoutais principalement de la variété et du rock français. Je ne connaissais rien au Classique. Cela ne m’a pas empêchée de tomber sous le charme de la sonorité de cet instrument pourtant méconnu.

Ludwig van Beethoven (© Belgaimage)

Entrer dans la confidence

Leçon de hautbois avec François Leleux
Hautboïste et chef d’orchestre français, François Leleux est actuellement considéré comme le meilleur hautboïste au monde.

Si je vous cite Pierre Pierlot, François Leleux ou Gabriel Pidoux, il y a peu de chance que ces noms vous évoquent grand-chose. Pourtant ces trois Français sont des hauboïstes d’exception connus dans le monde entier pour les deux premiers, et promis à une grande carrière internationale pour Gabriel Pidoux. Il est quand même paradoxal que le hautbois, inventé en France, écouté et joué partout sur la planète, sublimé par des musiciens d’exception depuis près de 400 ans, soit si peu populaire dans notre pays.

Pierre Pierlot, l'un des maîtres du hautbois français au xxe siècle.
Pierre Pierlot

Pierre Pierlot, né le 26 avril 1921 à Paris est mort le 9 janvier 2007 à Paris. L’étendue de son répertoire et ses nombreuses collaborations musicales en font l’un des maîtres du hautbois français au xxe siècle. Au total, Pierre Pierlot a assuré 241 enregistrements : un record pour un hautboïste.

Le répertoire Classique

Le baroque

Pourtant cet instrument nous entraîne dans toutes les époques de la musique occidentale. Il a vécu son âge d’or au baroque. (Bach, Haendel, Vivaldi, Rameau, Couperin, Albinoni, Pergolesi…). Il s’impose dans l’orchestre symphonique naissant, accompagne les fêtes, les opéras, les ballets de cour, les oratorios et les cantates. Il triomphe également comme soliste, en sonates, dans les concertos et en musique de chambre.* 

*Blog d’Hélène Diot, claveciniste

Hans-Peter Westermann, hauboïste allemand, le musicien qui m'a fait découvrir le hautbois. Merci l'artiste...

Hans-Peter Westermann a étudié le hautbois à Cologne. Il a ensuite été membre du Deutsche Oper Berlin et du WDR Symphony Orchestra à Cologne. En 1982, il décide de devenir indépendant. De 1988 à 1992, il est professeur à l’Université de musique de Vienne. Actuellement, il poursuit ses activités d’enseignement à l’Académie de musique de Francfort. Depuis 1989, il s’est aussi beaucoup impliqué dans la fabrication d’instruments.* Il est le spécialiste mondial du hautbois baroque. C’est en écoutant un de ses enregistrements que j’ai découvert le hautbois. C’est un instrumentiste incroyable.
*(Source cameratabern.ch)

En soliste au hautbois et à la direction : Fabien Thouand. (Superbe…bravissimo!)
L’œuvre la plus célèbre du répertoire pour hautbois baroque est probablement le Concerto en ré mineur d’Alessandro Marcello longtemps attribué à son frère Benedetto, dont Johann Sebastian Bach a réalisé une transcription pour clavier. (Wikipédia)

Le classique

Au classique, il a brillé par son élégance et sa subtilité. Trois grands compositeurs ont particulièrement marqué cette période : Mozart (1756-1791), Haydn (1732-1809) et Beethoven (1770-1827). Ce dernier fait d’ailleurs le lien avec l’époque suivante, la période romantique.*

Le thème du 2ème mouvement (andante con moto) de la 5ème symphonie de Beethoven est la phrase musicale préférée de l’hautboïste amateure que je fus. Jouer correctement ces quelques notes a été la plus grande émotion de ma trop courte et malhabile expérience d’instrumentiste.

*La quinte juste

Le romantisme

Au 19ème siècle, la musique romantique s’installe en Europe. Schubert, Schumann, Brahms, Tchaïkovski et bien d’autres vont alors utiliser la sonorité puissante mais aussi le timbre doux et envoûtant du hautbois pour exprimer la passion, la sensibilité, les sentiments, les rêveries, le fantastique et l’irrationnel*. La pression de l’air, la limpidité du son, la maîtrise du vibrato et la chaleur du bois expriment une émotion indicible. C’est certain, le hautbois sublime le romantisme.

Gabriel Pidoux au hautbois, Jorge Gonzalez Buajasan au piano pour une transcription du célébrissime Salut d’amour d’Elgar. Extrait de l’album « Romance » (chez Alpha-Classics).

*MusiClic

Le répertoire moderne

Présent dans la musique contemporaine, au 20ème siècle le hautbois va timidement commencer à explorer de nouveaux territoires : le jazz (Yusef Lateef), la chanson (Brel, Ferrat, Ferré), la pop (Tanita Kiraram) et les musiques de films (Across the Stars, Mission…). Il a même fait quelques apparitions, dès la fin des années 70, dans le rock symphonique et le hard-rock (Just Alone du groupe Rage).

Gilles Silvestrini, hommage à Prokofiev
Gilles Silvestrini, né le 4 juin 1961, est compositeur de musique contemporaine et hautboïste français. Admis premier hautbois solo, en 1990, dans l’Orchestre symphonique français de Paris, il réalise de nombreuses compositions sur commande de la formation jusqu’à sa dissolution en 1996. Aujourd’hui, il enseigne le hautbois au conservatoire Darius Milhaud dans le 14e arrondissement de Paris, ainsi qu’à Champigny sur Marne et Villeneuve-le-Roi. (Source Wikipédia)

Twist in My Sobriety est une chanson de la chanteuse pop-folk britannique Tanita Tikaram. Le single, extrait de son premier album Ancient Heart, est sorti en 1988.
Points culminants de Twist in My Sobriety, les parties solos interprétées au hautbois, instrument rarissime dans la musique pop, associées à la voix sombre de Tikaram, imprègnent la composition d’une ambiance unique qui la distingue des autres tubes de l’époque.
(musictales.club)

Just Alone du groupe Rage

Du digital au numérique

Avec son timbre clair, sa voix limpide, pénétrante et envoûtante, son vibrato délicat et la richesse de ses harmonies, le hautbois accompagnera bientôt la musique électro. Je n’ai aucun doute là-dessus. Déjà riche d’un répertoire classique impressionnant, il n’a pas fini de nous étonner. L’univers hypnotique et fascinant de l’électro n’attend que lui. Le hautbois va encore nous faire chavirer d’émotion. Si ça se trouve, son âge d’or n’est pas que baroque, il est également à venir…

La playlist : Le concerto et le quatuor pour hautbois de Mozart

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Le concerto

Le Concerto pour hautbois en do majeur, KV 314/271 est un concerto symphonique pour un soliste composé par Mozart en 1777. Il est dédié au hautboïste Giuseppe Ferlendis (1755–1802) de Bergame, alors membre, tout comme Mozart, de la Chapelle Royale de Salzbourg.
C’est le seul concerto pour hautbois écrit par Mozart. Il est composé des trois mouvements classiques du concerto : (rapide/lent/rapide) avec respectivement un allegro aperto, un andante et un rondo.
Il est considéré comme l’œuvre symphonique classique de référence pour le hautbois. (Wikipédia)

Pour vous, le célèbre concerto pour hautbois de Mozart interprété par l’Orchestre de Chambre des Etudiants de Lausanne. En soliste, la hautboïste Mathilde Villevière, diplômée de l’HEMU (Haute Ecole de Musique de Lausanne)…

Le quatuor

Le Quatuor pour hautbois en fa majeur, K. 370/368, est une composition de Mozart écrite au début de l’année 1781. L’œuvre est conçue pour hautbois, violon, alto et violoncelle.
En 1780, Mozart fut invité à Munich pour rendre visite à l’électeur Charles Théodore qui avait commandé l’opéra Idomeneo pour une fête de Carnaval. Alors qu’il résidait dans la ville, Mozart reprit contact avec Friedrich Ramm, un hautboïste virtuose de l’orchestre de Munich. C’est à l’intention de celui-ci que Mozart composa le quatuor. (Wikipédia)

À la manœuvre, mon hautboïste coup de cœur : Alexei Ogrintchouk…

Alexei Ogrintchouk est né à Moscou en 1978 dans une famille de musiciens. Hautboïste, il joue dans les salles les plus prestigieuses du monde entier dès l’âge de 13 ans. Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il est l’invité de nombreux orchestres internationaux dirigés par des chefs prestigieux. Depuis plusieurs années, sa carrière de chef d’orchestre prend son essor en Europe. Alexei Ogrintchouk est professeur de hautbois à la Haute Ecole de Musique de Genève. Professeur au Conservatoire Royal de La Haye aux Pays-Bas, il a enregistré de nombreux CD chez Bis, Pentatone et Harmonia Mundi. Il donne de nombreuses master classes, dans le monde entier. (Source : Caroline Martin Musique.com)

Un podcast sur le hautbois

France Musique, Au fil de l’actu, émission du Vendredi 9 février 2024 avec Christian Schmitt, hautboïste, professeur à la Staatliche Musikhochschule de Stuttgart : Le hautbois est-il encore dans le vent ?

Sources

Messages personnels

Un hautbois, ça n’a pas de prix

Nous vivons dans un pays incroyable où la pratique d’un instrument de musique est accessible à tous. Bien sûr, cela demande un investissement intellectuel, physique et matériel. Un hautbois coûte très cher, le matériel pour tailler les anches, l’achat du roseau ainsi que l’entretien de l’instrument et l’obtention des partitions ou des méthodes d’apprentissage représentent une somme conséquente. Les conservatoires, les écoles de musique et les musiciens professionnels eux-mêmes nous permettent de jouer d’un instrument quel que soit notre milieu social.
J’ai eu des parents généreux pour tout ce qui concernait la musique et la culture artistique. Merci à eux, du fond du cœur…
Exigeant, patient, passionné, disponible, pédagogue et virtuose, Jacques Zannettacci a été mon professeur de hautbois. J’ai eu beaucoup de chance, j’ai eu un professeur de musique d’une générosité incroyable… Merci infiniment Jacques.

Antonio mon chouchou

Je ne pouvais pas finir cette page sur le hautbois sans vous parler un peu de mon compositeur préféré : le grand Antonio Vivaldi. Longtemps tombé dans les oubliettes, il est heureusement revenu à la mode dès le début du 20ème siècle. Très connu pour ses concertos pour violons (surtout les Quatre Saisons) et sa musique sacrée (le Gloria et le Stabat Mater par exemple), il a composé une vingtaine de concertos pour hautbois. Des œuvres remarquables, peu connues et pourtant magnifiques…

Concerto pour 2 hautbois en Ut Majeur, 1er mouvement (Allegro) d’Antonio Vivaldi. Solistes : William et Rémi Sanchez.

La musique classique sur le blog de Marie-Anne

le hautbois, un instrument de musique facile à transporter

Questions fréquemment posées

Pourquoi le hautbois s’appelle-t-il hautbois ?

Inventé en France au 17ème siècle, le hautbois s’appelle ainsi car il est l’instrument le plus aigu de la famille des bois à anches doubles (cor anglais, basson, contrebasson).

Comment les enfants découvrent-ils le hautbois ?

En écoutant la mélodie associée au canard dans Pierre et le loup de Sergueï Prokofiev.

Quel est l’air de hautbois le plus connu ?

Après le canard de Pierre et le loup de Prokofiev, c’est très probablement le solo de hautbois extrait du Lac des cygnes de Tchaïkovski : Acte II, scène 10 (Moderato).

La source les instruments de musique.com MusicCliq Hélène Diot, claveciniste
Via Juanmariruiz.com Caroline Martin Musique.com La quinte juste
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