Pensées interdites. Chroniques de la France bâillonnée

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Sommaire Introduction...........................................................14 DYSTOPIE PROGRESSISTE..............................23 Mai 68 et autres pathologies cousines..............26 Féminisme outrancier.......................................36 Novlangue, terrorisme intellectuel et déni du réel Médiacratie.......................................................47 En Marche forcée..............................................51 Désunion européenne........................................57 Destitution des institutions................................60 ad hominem.......................................................62 Au pays du non-sens.........................................72 SURVIVRE-ENSEMBLE.....................................77 Communostracisme..........................................80 Diversité heureuse.............................................85 Peuple autochtone en danger de disparition.....88 Péril migratoire.................................................93 Déséquilibrisme islamiste...............................103


LES CINQ STADES DE L’ISLAMISATION.....107 Discrétion........................................................111 Victimisation...................................................112 Revendication.................................................115 Intimidation.....................................................117 Domination.....................................................122 AGIR OU PÉRIR................................................125 Mise en garde..................................................128 Le Grand Rapatriement...................................130 Espérer, résister...............................................137


INTRODUCTION

La France est désormais un simulacre de démocratie dans lequel la liberté d’expression n’est plus encadrée par le préambule de notre Constitution, qui prévoit que tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement, mais par un cadre moral fixé par des lois idéologiques et mémorielles votées par une représentation nationale qui n’en porte plus que le nom. Dans ce contexte d'interdiction moralisatrice de critiquer, la société française subit pourtant des changements radicaux : dictature des minorités, justice devenue partiale, médias militants, indignation à géométrie variable des responsables politiques, et surtout immigration et islamisation galopantes, insupportablement niées par les gardiens de la doxa. Théorie du genre, grossophobie, islamophobie, « haine » sur internet, homophobie, racisme, sexisme, LGBT(azerty)phobie et même glottophobie (sic), il existe autant d’interdictions moralisatrices d’exprimer une opinion sur des faits de société que de provocations incitant à exercer son sens critique.


Dictature des minorités Les grands médias semblent se complaire à surreprésenter les exigences de minorités en tout genre et de nombreuses associations qui souvent ne représentent qu'elles-mêmes : végans féministes, collectifs de cisgenres et non-binaires et autres associations de défense des minorités autoproclamées « victime » de quelqu'un. Le traitement médiatique de ces revendicateurs acharnés est un véritable tour de force qui consiste à présenter la réclamation de l'ultra-minorité comme la future norme sociétale contre laquelle il serait rétrograde et sectaire de s’opposer. Ces comportements souvent asociaux sont ainsi présentés comme des revendications légitimes participant à la genèse d'une société plus « inclusive et respectueuse des droits de l'homme » pour paraphraser un verbiage désormais commun. L’ultra-minorité ainsi médiatisée ringardise la normalité au point de donner à ce mot, normalité, une connotation négative, excluante. Au nom de l’égalitarisme dogmatique, plus rien ne doit être normal, mais tout doit le devenir. Pis, la critique des exigences minoritaires provoque inévitablement des procès en -isme et le risque de bannissement social voire le harcèlement médiatique contre lesquels presque personne n’ose s’élever autrement que timidement, par crainte de subir le même traitement.


Médiacratie, ou la tentation du monopole de l’information Notre liberté d’expression se désagrège aussi promptement que les moyens dont dispose le citoyen lambda pour diffuser ses idées se développent. Il peut en effet paraître paradoxal d’affirmer que la liberté d’expression des Français est baîllonnée dans un contexte d’explosion des moyens de communication et d’information : l’avènement d’internet, des réseaux sociaux, la démultiplication des chaînes de télévision, de radios et de médias alternatifs rendent assez peu crédible cette thèse. Tout est cependant question de contrôle et de concentration du pouvoir. Le pluralisme de la presse française n’est qu’une apparence. La grande majorité des titres de presse diffusés en France sont la propriété des quelques grands industriels, souvent milliardaires. Cette sur-concentration de la propriété des médias français pose un véritable problème dont l’enjeu est l'indépendance de l’information et, in fine, de la liberté d’expression qui en découle. En effet, si chacun est libre de s’exprimer dans les limites de nombreuses lois au fondement idéologique, l'accès à ces médias de masse est néanmoins restreint aux porte-paroles d'une idéologie conforme à la doxa politicomédiatique. Heureusement, il reste les réseaux sociaux...


Circonvolutions autour de la censure Face à ce qu'il convient de nommer « dictature de la pensée », les réseaux sociaux ont le potentiel des livres clandestins qui circulaient « sous le manteau » pendant l'Ancien Régime. Si beaucoup n'y produisent qu'un verbiage stérile en circuit fermé, c'est pourtant un outil de diffusion massive d'idées à contre-courant de la doxa médiatique. C’est pour cette raison que la censure y fait, peu à peu, son apparition. Le 8 février 2017, Facebook annonçait la signature d’un partenariat avec huit médias français pour lutter contre les « fake news », terme abscons censé désigner les informations induisant volontairement en erreur le citoyen. Ce précédent est dangereux pour la liberté d’expression puisqu’il implique, pour appliquer cette nouvelle norme, l’existence d’une entité chargée de déterminer les informations qui doivent être considérées comme induisant volontairement le lecteur en erreur. La subjectivité d'un opérateur privé servirait donc de fondement à la censure, par substitution au contrôle législatif ? Dans le même esprit, la loi visant à « lutter contre la haine sur internet » est une sérieuse menace pour la liberté d’expression. Le pouvoir législatif va ainsi utiliser la « haine », un sentiment, comme fondement juridique pour limiter la liberté d'expression. Parallèlement, le pouvoir judiciaire a utilisé la « fraternité », un sentiment, pour tolérer


l'aide illégale aux immigrés clandestins et lever ainsi le « délit de solidarité », expression inventée par les associations immigrationnistes pour justifier leur interprétation toute personnelle de la préservation de l’intérêt général. La France demeure-t-elle un État de droit dans laquelle la critique de l'immigration et de l'islam n'est pas soumise à un nouveau délit de blasphème ? Cette circonvolution inquiétante autour de la censure fait craindre une accélération des atteintes à la liberté d'expression.

La France baîllonnée Ainsi, la France est-elle baîllonnée. Ses censeurs ? Ce sont les lois mémorielles imposées aux Français pour les faire culpabiliser de la colonisation ou de l’esclavage dont ils ne sont pas davantage coupables que ceux qui exigent un dédommagement n'en sont victimes; ce sont les sermons moralisateurs prononcés en permanence par les médias, y compris du service public, pour ostraciser le citoyen critique envers les déviances progressistes parées d'habits de vertu ; ce sont les célébrités qui accusent, depuis le confort de leur quartier dans lequel le « vivre-ensemble » qu’ils prônent se limite au « vivre-entre-soi », le Français de souche ou assimilé de refuser l’immigration


massive et l’africanisation ou l’islamisation de son lieu de vie; c’est la justice qui réserve la sévérité de sa sentence aux Français sans histoires tandis qu’elle accorde sa clémence, nourrie de mièvrerie faussement anti-raciste, aux délinquants multirécidivistes. C’est un système démocratique en fin de course, protégé par un arsenal médiatique tout-puissant, qui ne doit sa survie qu'à un simulacre électoral grimé en plébiscite populaire. C'est enfin et surtout, un pays en cours d'islamisation, menacé par la submersion migratoire qui aboutira, sans changement soudain dans les prochaines années, à un changement de peuple total, définitif, irréversible qui porte le nom de « Grand Remplacement ». Du « Grand Remplacement » au « Grand Rapatriement » Des journalistes du monde entier, le plus souvent originaires de pays où le « Grand Remplacement » est en cours, parlent à tort et à l’excès de la « théorie du Grand Remplacement », relevant tantôt du complot tantôt de l'extrême-droite, voire du «suprématisme Blanc» (sic). Cette dernière description révèle la méconnaissance totale de ce qu'il décrit. Ces journalistes prétendent que le « Grand Remplacement », description (extra)lucide d’un phénomène de submersion migratoire et de


substitution progressive de la population européenne par une population majoritairement africaine et islamisée, est une théorie et que des tueurs comme ceux d’El Paso et de Christchurch ont commis des horreurs en son nom. Ce raccourci est dangereux, car il travestit la réalité et masque une inquiétante contradiction : ils n'admettront jamais qu’en l’occurrence, bien d’autres ont tué au nom d'une véritable théorie, l’islam. Faire porter à Renaud Camus la responsabilité de son axiome, qu’il conviendrait de transformer en théorème, et des funestes conséquences qui en découlent révèle la partialité, la lâcheté morale et intellectuelle de ses accusateurs qui, en inversant le réel, s’acharnent à aveugler l’opinion pour mieux la faire taire. Le Grand Remplacement n'est pas une théorie. C'est un phénomène, un processus que quiconque doté de sens critique, de bon sens ou à défaut de bons yeux peut constater. La France, ainsi que d'autres pays européens sont victimes de cette intrusion interethnique, culturelle et religieuse qui a pour conséquence de mettre en danger la civilisation occidentale. Cinquante ans de politique migratoire permissive, laxiste ont accéléré ce processus de remplacement. Ralentir l'immigration repousserait l'échéance de notre disparition en tant que peuple. L'arrêter la reporterait encore davantage, mais interromprait pas


ses effets : une grande partie des seconde et troisième générations d'immigrés reproduit un schéma religieux, culturel et sociétal allogène, avec un taux de fécondité supérieur à celui des Français. L'inverser, voici donc notre seul salut. Le « Grand Rapatriement », c’est-à-dire le renvoi de ces populations dans leur patrie d'origine est donc le seul antidote sérieux aux conséquences de l'immigration massive. Cette réponse ferme au Grand Remplacement ne doit néanmoins pas être se faire dans le sang. Répondre à l’insidieuse cruauté du changement de population par l’ horreur d’un conflit armé, c’est agir contre l’humanité. Le« Grand Rapatriement » n’est pas un exode organisé. Ce n’est pas une déportation aveugle ni arbitraire d’un groupe d’individus « sur le fondement de son origine, de son sexe, de sa situation de famille, de sa grossesse, de son apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son patronyme, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, de son état de santé, de sa perte d'autonomie, de son handicap, de ses caractéristiques génétiques, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales, de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue


race ou une religion déterminée » pour reprendre l’ahurissante litanie anti-raciste et communautariste érigée en loi de la république. Le « Grand Rapatriement » n’est pas une menace pour les Français d’origine extra-européenne qui placent la France devant leur religion et leur origine, qui ont su embrasser la France, son histoire, ses coutumes, ses traditions et se fondre dans son peuple en perpétuant une tradition deux fois millénaire d’assimilation, tant que celle-ci se produisait dans des proportions congrues. Le « Grand Rapatriement » doit être la conséquence opérationnelle d’une rupture de contrat entre un peuple autochtone et des fragments de peuples exogènes et dissidents. Le « Grand Rapatriement », c’est la paix pour tous, le seul et unique moyen d’éviter la guerre qui couve sur notre sol.



DYSTOPIE PROGRESSISTE



Ces mots de Chateaubriand sur les progressistes sont d'une troublante modernité : « Ils désirent l'abaissement de tout ce qui est au-dessus d'eux. Ils accepteraient demain le despotisme, pourvu que ce fût avec l'égalité. Leur amour de la liberté, c'est de la haine et de l'envie ».


MAI 68 ET AUTRES PATHOLOGIES COUSINES Les progressistes sont des individus en grande souffrance psychologique : ils parlent de personnes « racisées » mais réfutent l'existence des races tout en combattant le racisme. • Le gauchiste est un antisocial narcissique méprisant son propre peuple au profit d'autres peuplades auprès desquelles il pense se valoriser, ne recevant en définitive que leur apparente gratitude. • L’immigration massive, le foisonnement des communautarismes, l’islamisation, l’idéologie permissive de Mai 68, l’égalitarisme et la culture de l’excuse sont les principales causes de l'ensauvagement de notre société. • La « francophobie » endogène est la plus virulente, la plus absconse et la plus absurde des aversions. Elle trouve sa justification dans l'acceptation de


l'Autre, mais elle n'aboutit, en définitive, qu'à la haine de soi portée à son apogée. • L'égalité entre les hommes n'existe pas. Ce fantasme de gauche est à la base des politiques sociétales de nos gouvernements successifs. L'égalitarisme est nocif. Il déséquilibre les rapports sociaux, brimant les uns pour victimiser les autres, même en situation d'équité. • Puisque désormais les « droit de l'homme » régissent tout en matière de justice, nos tribunaux devraient être fondés à déchoir les assassins en tout genre de leur humanité et desdits droits qui en découlent. Car au nom des « droits de l'homme», ils bénéficient d'une grande clémence à laquelle leur victime n'aura jamais pu prétendre. • La crème chantilly est une préparation culinaire raciste, colonialiste qui devrait être interdite. Pis, on l'utilise pour faire des glaces appelées « dame blanche » qui recouvrent parfois celles au chocolat noir. Cette oppression blanche est d’un insupportable racisme.


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