Des 14 dossiers de plaignantes qui accusent Gilbert Rozon d'agressions et d'inconduite sexuelles, un seul a mené à des accusations par le Directeur des poursuites criminelles et pénales. Malgré tout, la professeure de droit à l'Université Laval Louise Langevin invite les victimes potentielles à ne pas baisser les bras.
« Les attentes étaient très élevées. Aujourd’hui, il n’y a personne qui ne croit pas ces femmes, mais dans l’arène judiciaire, c’est une autre question », reconnaît Mme Langevin. Comme la preuve doit être faite hors de tout doute raisonnable en droit criminel, l’avocate croit qu’il faut réfléchir à d’autres moyens de rendre justice aux plaignantes.
« Il faut aussi penser au changement de mentalité qui s’est opéré depuis le début du mouvement #MoiAussi. Il y a une sensibilisation au-delà du cas de Gilbert Rozon. »