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LGBTQ : Justin Trudeau critique les changements apportés par le N.-B. à la politique 713

Justin Trudeau sa harap ng mikropono at sa background niya lumilipad ang Pride flag.

Le premier ministre fédéral a critiqué la décision du gouvernement Néo-Brunswickois de réclamer l'accord des parents pour qu'un élève puisse utiliser le pronom ou prénom de son choix.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Le premier ministre canadien a critiqué jeudi soir les changements apportés à la politique 713 sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans les écoles du Nouveau-Brunswick annoncés jeudi.

Les élèves de moins de 16 ans devront désormais obtenir le consentement de leurs parents pour pouvoir utiliser le prénom ou le pronom de leur choix au sein des écoles de la province.

Justin Trudeau a estimé que nous voyons une montée de la colère et de la haine sur notre continent, en particulier à l'encontre des personnes transgenres. [...] En ce moment, on dit aux enfants transgenres du Nouveau-Brunswick qu’ils ne peuvent pas être qui ils sont vraiment, qu’ils ont besoin de demander la permission .

Dans son discours, le premier ministre a poursuivi. Nous devons défendre les libertés auxquelles nous croyons et continuer à faire en sorte que l'amour l'emporte sur la haine , a-t-il estimé.

Critiques multiples à Ottawa

Le premier ministre fédéral n’est pas le seul à critiquer les changements apportés à la politique 713.

Ginette Petitpas-Taylor, ministre des Langues officielles et députée de Moncton-Riverview-Dieppe a fait part de son indignation. Le gouvernement du NB faisait reculer les droits des personnes 2ELGBTQI+. Plus que jamais, nous devons faire entendre notre voix et dénoncer ce genre de décisions , a-t-elle écrit sur Twitter.

Ginette Petitpas-Taylor parle à la Chambre des communes.

Ginette Petitpas-Taylor a dénoncé les changements apportés à la politique 713.

Photo : La Presse canadienne / PATRICK DOYLE

Son collègue, ministre des Transports, Randy Boissonnault a exprimé sa colère et sa déception avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick .

Le ministre croit que les changements voulus par le gouvernement de la province, sont cruels et met[tent] des vies en danger . Les forcer [les jeunes LGBTQ+] à obtenir la permission d’être eux-mêmes est inexcusable , a ajouté Randy Boissonnault sur son compte Twitter. Il a appelé le gouvernement du Nouveau-Brunswick a faire marche arrière sur ce dossier.

Un homme parlant dans un micro.

Le ministre fédéral Randy Boissonnault demande au gouvernement du Nouveau-Brunswick de faire marche arrière.

Photo : Radio-Canada / Bassirou Bâ

Le sénateur du Nouveau-Brunswick, René Cormier a signé avec sa consoeur Kim Pate une lettre d’opinion diffusée sur les réseaux sociaux. Dans ce texte, ils font part de leur inquiétude pour les droits fondamentaux qui peuvent être si facilement enlevés que nous ne pouvons les tenir pour acquis .

Les sénateurs rappellent au gouvernement du Nouveau-Brunswick qu’il est tenu à la Charte canadienne des droits et libertés. La régression des droits des étudiants 2ELGBTQI+ devrait tous nous inquiéter. Nous ne devrions en aucun cas priver les étudiants de leur droit à la non-discrimination et à des environnements sûrs , ont ajouté René Cormier et Kim Pate.

Le sénateur René Cormier

Le sénateur René Cormier s'est dit inquiet des changements faits par le gouvernement du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / René Landry

Là aussi, ils appellent le gouvernement progressiste-conservateur à faire volte-face sur le sujet.

En mêlée de presse, vendredi, le ministre de l’Éducation du Nouveau-Brunswick, Bill Hogan a réaffirmé que l’enseignant n’utilisera pas un prénom ou un pronom que le parent n’a pas accepté .

Malgré les multiples critiques, y compris venant de son propre camp, le ministre a certifié l’intention du gouvernement de ne rien changer à la nouvelle politique. On a pas l’intention de réviser la politique , a assuré Bill Hogan.

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