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Cinq choses à savoir avant d'avoir des poules à la maison

Une poule pondeuse de race Leghorn regarde la caméra

Une poule pondeuse de race Leghorn (archives)

Photo : Radio-Canada / Olivia Laperriere-Roy

Radio-Canada

Les villes de Rimouski et de Sept-Îles lancent des projets pilotes pour permettre à leurs résidents d'avoir des poules pondeuses à la maison dès cet été. En attendant de voir éclore ces projets de poulaillers urbains, voici cinq choses à savoir avant d'acquérir des poules.

Une omelette préparée avec un œuf ramassé encore chaud dans sa cour; les Québécois sont de plus en plus nombreux à rêver d’autonomie alimentaire. On ne cueille cependant pas un œuf sans s’occuper de sa poule et un agriculteur urbain averti vaut mieux que trois poules de plus dans un refuge pour animaux.

1) Le temps

L'agriculteur Denis Picard possède des poules depuis plus de 25 ans. Il sait que l'entretien de cet animal demande du temps, et ce, quotidiennement. Avec son expérience, il estime que des poules pondeuses nécessitent au moins deux visites par jour aux poulaillers.

Est-ce qu’elle a assez d’eau? Est-ce que sa nourriture est correcte? Est-ce que son endroit est propre? Il y a toujours un geste à faire le matin et le soir. Quand tu as des animaux, tu dois t’assurer de leur bien-être, précise M. Picard.

Denis Picard se tient droit devant son terrain.

Denis Picard, agriculteur (archives)

Photo : Radio-Canada / Daniel Fontaine

2) L’argent

La liste d'objets à acquérir est longue pour s’assurer du bien-être de ces oiseaux domestiques. Un abri isolé et des lampes chauffantes pour l’hiver, la moulée pour les nourrir et les soins pour les garder en santé font notamment partie du lot.

Denis Picard estime entre 300 $ et 400 $ le coût annuel pour avoir des poules à la maison.

L’agriculteur met de l’avant qu'au-delà des œufs qu’elles procurent, les poules sont également un outil pédagogique inestimable pour apprendre aux plus jeunes le cycle de la vie.

3) La retraite des poules

De façon générale, les poules commencent à diminuer leur fréquence de ponte après deux ans, indique Denis Picard.

Ce que j’ai vu de mon expérience après cinq ou six, des fois un peu plus loin, mais c’est pas mal le maximum [de la durée de ponte d’une poule], témoigne-t-il.

4) Le lien affectif

La question qui survient alors : quoi faire avec une poule pondeuse lorsqu’elle ne pond plus?

Après les avoir élevées pendant plus de cinq ans, certains vont développer un lien affectif avec l'animal.

Une poule pondeuse n’est pas très bonne à cuire, comme un poulet à chair. Ce que nos anciens faisaient; ils apprêtaient la poule en soupe. Ils la faisaient bouillir toute la journée et faisaient de la soupe aux légumes comme dans le temps, se souvient l’agriculteur.

La question se pose différemment aujourd’hui, car les gens qui ont des poules à la maison les considèrent comme des animaux de compagnie, pense Denis Picard.

Élise Desaulniers sourit en regardant Christiane Charette, hors champs.

Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal (archives)

Photo : Radio-Canada / Étienne Côté-Paluck

5) Parfois, les poules sont des coqs

Il arrive que des erreurs surviennent lors de l’identification du sexe des poussins. Les personnes pensant acquérir une poule se retrouvent alors avec un coq, raconte la directrice générale de Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux  (SPCA) de Montréal, Élise Desaulniers.

Et là, ils ont vu ce poussin-là grandir, ils sont attachés et nous le confient à nous, les refuges. Sauf qu'on a très très peu de ressources pour les coqs. Les gens ne veulent pas des coqs, c’est bruyant et les municipalités l’interdisent souvent, constate Mme Desaulniers.

Pour poursuivre vos recherches, le gouvernement du Québec a mis en ligne un intéressant guide qui aborde notamment les enjeux de santé et sécurité (Nouvelle fenêtre) lorsqu'on décide d'avoir des poules à la maison.

Avec les informations de Laurence Royer et de Philippe Arsenault

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