Rome. San Stefano in Rotondo

16ème balade dans Rome (les 15 précédentes) : San Stefano in Rotondo sur la colline du Celio. Source et citations : Wikipédia.

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« Les fouilles, de 1969 à 1975, ont révélé que San Stefano in Rotondo n’a jamais été reconverti à partir d’un temple païen, mais a toujours été une église, érigée sous Constantin Ier, dans la première moitié du IVe siècle.

L’édifice a été consacré par le pape Simplice entre 468 et 483 à saint Étienne, martyr dont le corps avait été retrouvé quelques décennies auparavant en Terre sainte et transporté à Rome. L’église a été la première de Rome à avoir un plan circulaire, inspiré de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem.

À l’origine, l’église avait trois déambulatoires concentriques flanqués de 22 colonnes ioniques, qui entouraient le centre de l’espace circulaire surmonté d’un tambour de 22 m de haut. Les colonnes ont été empruntées à des monuments antiques. Les chapiteaux décorés de croix portent un coussinet au-dessus de l’abaque, marque de l’influence orientale dans l’art romain.

En 1130, Innocent II ajouta trois arcs transversaux pour soutenir le dôme.

Le plan d’origine, d’un diamètre total de 65 mètres, coupait les quatre bras d’une croix grecque. Au XVe siècle, le cercle extérieur et trois bras de la croix furent détruits. Le diamètre est aujourd’hui de 40 mètres.

En 1454, le pape Nicolas V avait confié les ruines de l’église à la garde des Pères Paulins, seul ordre catholique fondé par les Hongrois. C’est la raison pour laquelle Saint-Étienne-le-Rond est devenu plus tard l’église non officielle des Hongrois à Rome..

En 1579, les jésuites hongrois prirent la suite des pères paulins. Le Collegium Hungaricum, établi par István Arator cette année-là en cette église, fusionna rapidement avec le Collegium Germanicum en 1580, devenant ainsi le Collegium Germanicum et Hungaricum, parce que très peu d’étudiants hongrois pouvaient se rendre à Rome, depuis que les Turcs occupaient le royaume de Hongrie.

Les murs de l’église sont décorés de nombreuses fresques, notamment celles de Niccolò Circignani (Niccolò Pomarancio) et Antonio Tempesta représentant 34 scènes de protomartyrs, commandées par Grégoire XIII, au XVIe siècle. Toutes les peintures comportent une inscription relatant la scène représentée, avec le nom de l’empereur qui a ordonné l’exécution, ainsi que des citations de la Bible. Les peintures sont un peu morbides, et les représentations très naturalistes des tortures et exécutions (bouillis, écartelés, concassés, etc.) ne peuvent qu’inspirer l’horreur.

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