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Vois comme ma ramure est belle,
C’est fort et ce n’est pas trop lourd ;
Je suis la vie, je suis l’amour,
Je suis l’esprit qui se rebelle.
Ma beauté n’est pas éternelle,
Les jours se suivent, le temps court ;
Contre cela, pas de recours,
Car nos trois Parques sont cruelles.
Je vois les hommes en troupeau
S’occuper à des choses vaines,
Gagner du fric, sauver leur peau.
Ces malheureux perdront leur peine,
La fatalité les entraîne ;
Ça ne trouble pas mon repos.
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