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A la feuille, le mot se gorgeait de lumière,
Toute expression dehors, toute verve affûtée ;
Un jour, il décida, pris de curiosité,
D’aller un peu plus bas, chercher de la matière.
A la branche, il plongea dans l’ombre forestière ;
Surpris par la fraîcheur, il dut s’acclimater,
Se sentant plus petit, il vit, déconcerté,
Sa couleur retenue derrière la frontière.
En sortie de houppier, sa voix se déroba,
Dans l’écorce plissée, sa raison se courba ;
Il oublia son sens en touchant les racines.
Qu’il était étonné ce mot tantôt dodu !
“L’inspiration ici a trop lente résine,
Pour l’heure je remonte, avant d’être perdu”.
Je n’ai strictement rien compris – Il y a aucun symbole dans ce poème . . étrange – Ombre & lumière dans 1 drôle d’état gère . .
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En gros : le mot (plus globalement le poème, l’écriture) est lumineux, éloquent quand il parle de choses légères. Quand il cherche autre matière (inspiration) pour aborder des choses plus profondes, petit à petit, il se perd.
🙂
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»Il nous reste la poésie » vous avez raison Ada, restons légers & insouciants.
Ecrivez surtout n’arrêtez pas,
Lorsque les mots ne viennent plus . .
l’écran c’est vrai
peut devenir noir. .
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